Baromètre SELOGER paru en Décembre 2021
"À Paris, la hausse du prix de l'immobilier ralentit mais persiste !
Dans la
Ville-Lumière, l’exode urbain (beaucoup de ménages ont délaissé la capitale
pour s'établir dans des villes moyennes ou encore en grande
périphérie, en quête de verdure et de prix plus accessibles, NdlrR) n'a pas
échappé aux professionnels du secteur de l’immobilier. Pour autant, ces
départs massifs (à la rentrée dernière, les écoles parisiennes ont
accueilli 6 000 écoliers de moins qu'en 2020, NdlR) ne semblent
pas avoir impacté durablement le marché immobilier de l'ex-Lutèce. Il
y a - et il y aura toujours - des amoureux de la capitale en recherche d’un
appartement, même si l’on relève désormais des contrastes parfois inattendus entre les tendances relevées
dans les vingt arrondissements parisiens.
Paris : la
hausse des prix immobiliers accélère dans l’est de la capitale !
La
progression la plus importante a été relevée dans le nord-est
parisien : le prix au mètre carré dans
le 19e arrondissement de Paris enregistre 13,4 % de hausse sur un an. Il
en va de même dans les 4e, 10e, 11e, 12e et 13e arrondissements avec des
augmentations de prix qui oscillent
entre 9 % et plus de 12 % sur un an. A l’inverse,
le prix
au m² dans le 8e arrondissement de Paris ralentit, il
n'augmente que de 0,6 % sur un an en
novembre (vs + 1,4 % sur un an en octobre dernier).
Certains professionnels observent actuellement un regain d’intérêt pour certains quartiers qui, alors qu'ils se contentaient autrefois de constituer un marché de report pour les Parisiens, sont désormais particulièrement recherchés. C’est notamment le cas du 11e et plus largement de tout l’est Parisien, considéré comme jeune, dynamique et décontracté (certains esprits chagrins ajouteraient « bobo »…). Bon nombre de ces secteurs sont désormais aussi prisés que le quartier du Marais pouvait l'être, il y a quelques années encore, et voient leurs prix de vente augmenter régulièrement. Très prisé, le 11e - pour ne citer que lui - a vu le prix de son immobilier accuser 9,7 % de hausse annuelle. Pour y devenir propriétaire comptez, en moyenne, 10 539 €/m²."
La Grande Couronne, et la Seine-et-Marne en particulier,
tiennent un rôle de plus en plus essentiel pour accompagner la croissance des
ventes et répondre aux besoins des acquéreurs
Depuis 20 ans, le poids de la Capitale, dont le marché est
fortement contraint par le manque d’offre, se réduit. Dans un marché partout en
croissance si l’on compare les ventes de 2001 et 2021 (+16% et 24 200 logements
vendus en plus) seul le marché de la Capitale est en très léger repli. La part
des ventes à Paris dans le total francilien recule de 24% en 2001 à 20% en
2021.
Le
marché de la Grande Couronne représente désormais 46% des ventes franciliennes
contre 41% il y a 20 ans. Il concentre la majeure partie des ventes de maisons
(3 maisons vendues sur 4) et un appartement sur 3 est désormais vendu en Grande
Couronne, contre un sur 4 il y a 20 ans.
Carte des Prix source Notaire du Grand Paris : par arrondissement au 4e TRIMESTRE 2021
Retour à la normale et optimisme tempéré pour les prochains mois
Les facteurs qui ont apporté un soutien à l’activité et dynamisé les ventes dans l’ancien sont toujours présents (démographie, besoins en logement, épargne de précaution, « pierre-plaisir » et « pierre-refuge »). Les ménages ont plus que jamais le souhait de devenir propriétaires.
On espère, comme cela a souvent été le cas dans le passé, que l’élection présidentielle n’ait que très peu d’impact sur le marché. On ne peut que regretter que la question du logement ne fasse pas l’objet d’une préoccupation plus active des candidats et soit absente des débats alors qu’elle est essentielle pour les ménages.
Quelques éléments de tensions pourraient cependant se manifester courant 2022. Les taux d’intérêt sont toujours très attractifs, malgré une très légère hausse en ce début d’année. Dans sa note du 15 février « Indicateur des taux », l’Agence Nationale pour L'Information sur Le Logement observe une hausse de « l’ordre de 0,2 point de base pour les meilleurs profils », « sous l’effet conjugué de l’inflation et de la croissance des taux d’emprunt d’Etat ». Il faut une nouvelle fois redire que l’attractivité des taux d’intérêt et un accès au crédit facile est la condition essentielle de la fluidité du marché.
SOURCE MEILLEURS AGENTS
À Paris, le recul des prix observé depuis la rentrée de septembre semble enfin marquer le pas (0%). Dans la capitale, les prix ne devraient donc pas repasser sous le seuil des 10 000 €/m². Il est cependant encore trop tôt pour affirmer que le phénomène baissier (-1,5% en un an) est bel et bien fini mais les experts de Meilleurs Agents se montrent optimistes. En effet, le nombre d’acquéreurs est en légère augmentation à Paris où l’indice de tension immobilière (ITI) s’affiche à 13% au 1er février, contre 10% il y a un mois. Un retour des acheteurs que l’on observe aussi dans la plupart des grandes villes françaises, à l’exception de Nantes (-6%). Ainsi à Marseille, Lille ou Lyon, on compte désormais respectivement 14%, 15% et 7% d’acheteurs de plus que de vendeurs, contre 9%, 12% et 3% en décembre.
Un
signal fort qui augure là encore d’un printemps immobilier dynamique.
Blog searchmyhomeinparis
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