Monday, March 7, 2022

Revue de presse sur L’état du marché immobilier Parisien au 7 mars 2022

 Baromètre SELOGER paru en Décembre 2021

"À Paris, la hausse du prix de l'immobilier ralentit mais persiste !

Dans la Ville-Lumière, l’exode urbain (beaucoup de ménages ont délaissé la capitale pour s'établir dans des villes moyennes ou encore en grande périphérie, en quête de verdure et de prix plus accessibles, NdlrR) n'a pas échappé aux professionnels du secteur de l’immobilier. Pour autant, ces départs massifs (à la rentrée dernière, les écoles parisiennes ont accueilli 6 000 écoliers de moins qu'en 2020, NdlR) ne semblent pas avoir impacté durablement le marché immobilier de l'ex-Lutèce. Il y a - et il y aura toujours - des amoureux de la capitale en recherche d’un appartement, même si l’on relève désormais des contrastes parfois inattendus entre les tendances relevées dans les vingt arrondissementparisiens.

Paris : la hausse des prix immobiliers accélère dans l’est de la capitale !

Appartements présenté par l'Agence des Enfants Rouges dans le 11ème et 10ème arrondissement


La progression la plus importante a été relevée dans le nord-est parisien : le prix au mètre carré dans le 19e arrondissement de Paris enregistre 13,4 % de hausse sur un an. Il en va de même dans les 4e, 10e, 11e, 12e et 13e arrondissements avec des augmentations de prix qui oscillent entre 9 % et plus de 12 % sur un an. A l’inverse, le prix au m² dans le 8e arrondissement de Paris ralentit, il n'augmente que de 0,6 % sur un an en novembre (vs + 1,4 % sur un an en octobre dernier). 


L'agence des Enfants Rouges à ouvert deux agences  dans le 11e et 10e arrondissement


Certains professionnels observent actuellement un regain d’intérêt pour certains quartiers qui, alors qu'ils se contentaient autrefois de constituer un marché de report pour les Parisiens, sont désormais particulièrement recherchés. C’est notamment le cas du 11e et plus largement de tout l’est Parisien, considéré comme jeune, dynamique et décontracté (certains esprits chagrins ajouteraient « bobo »…). Bon nombre de ces secteurs sont désormais aussi prisés que le quartier du Marais pouvait l'être, il y a quelques années encore, et voient leurs prix de vente augmenter régulièrement. Très prisé, le 11e - pour ne citer que lui - a vu le prix de son immobilier accuser 9,7 % de hausse annuelle. Pour y devenir propriétaire comptez, en moyenne, 10 539 €/m²."

 

 Chambre des Notaires/ Communiqué de presse du 27 janvier 2022

 Focus : Un marché francilien très actif en 2021 et qui se déplace vers la Grande Couronne

La Grande Couronne, et la Seine-et-Marne en particulier, tiennent un rôle de plus en plus essentiel pour accompagner la croissance des ventes et répondre aux besoins des acquéreurs

Depuis 20 ans, le poids de la Capitale, dont le marché est fortement contraint par le manque d’offre, se réduit. Dans un marché partout en croissance si l’on compare les ventes de 2001 et 2021 (+16% et 24 200 logements vendus en plus) seul le marché de la Capitale est en très léger repli. La part des ventes à Paris dans le total francilien recule de 24% en 2001 à 20% en 2021.

Et les ventes de maisons sont essentiellement localisées en Grande Couronne En 2021, le nombre de ventes de maisons à Paris reste anecdotique (moins de 1% des 36 000 logements vendus). En revanche, ces dernières représentent plus de 50% des ventes en Grande Couronne (entre 46% dans les Yvelines et 61% en Seine-et-Marne, département qui recouvre la moitié de la surface de la région et autorise un habitat moins dense). Le logement collectif domine dans les départements de Petite Couronne mais dans des proportions différentes : 88% d’appartements dans les Hauts-de-Seine, 75% dans le Val-de-Marne et 69% en Seine-Saint-Denis.

Le marché de la Grande Couronne représente désormais 46% des ventes franciliennes contre 41% il y a 20 ans. Il concentre la majeure partie des ventes de maisons (3 maisons vendues sur 4) et un appartement sur 3 est désormais vendu en Grande Couronne, contre un sur 4 il y a 20 ans.


Carte des Prix source Notaire du Grand Paris : par arrondissement au 4e TRIMESTRE 2021

Retour à la normale et optimisme tempéré pour les prochains mois

Les facteurs qui ont apporté un soutien à l’activité et dynamisé les ventes dans l’ancien sont toujours présents (démographie, besoins en logement, épargne de précaution, « pierre-plaisir » et « pierre-refuge »). Les ménages ont plus que jamais le souhait de devenir propriétaires.

On espère, comme cela a souvent été le cas dans le passé, que l’élection présidentielle n’ait que très peu d’impact sur le marché. On ne peut que regretter que la question du logement ne fasse pas l’objet d’une préoccupation plus active des candidats et soit absente des débats alors qu’elle est essentielle pour les ménages.

Quelques éléments de tensions pourraient cependant se manifester courant 2022. Les taux d’intérêt sont toujours très attractifs, malgré une très légère hausse en ce début d’année. Dans sa note du 15 février « Indicateur des taux », l’Agence Nationale pour L'Information sur Le Logement observe une hausse de « l’ordre de 0,2 point de base pour les meilleurs profils », « sous l’effet conjugué de l’inflation et de la croissance des taux d’emprunt d’Etat ». Il faut une nouvelle fois redire que l’attractivité des taux d’intérêt et un accès au crédit facile est la condition essentielle de la fluidité du marché.

 

SOURCE MEILLEURS AGENTS

À Paris, le recul des prix observé depuis la rentrée de septembre semble enfin marquer le pas (0%). Dans la capitale, les prix ne devraient donc pas repasser sous le seuil des 10 000 €/m². Il est cependant encore trop tôt pour affirmer que le phénomène baissier (-1,5% en un an) est bel et bien fini mais les experts de Meilleurs Agents se montrent optimistes. En effet, le nombre d’acquéreurs est en légère augmentation à Paris où l’indice de tension immobilière (ITI) s’affiche à 13% au 1er février, contre 10% il y a un mois. Un retour des acheteurs que l’on observe aussi dans la plupart des grandes villes françaises, à l’exception de Nantes (-6%). Ainsi à Marseille, Lille ou Lyon, on compte désormais respectivement 14%, 15% et 7% d’acheteurs de plus que de vendeurs, contre 9%, 12% et 3% en décembre. 

Un signal fort qui augure là encore d’un printemps immobilier dynamique. 

Enquête réalisée par N. Hatem 
*** Cette enquête réalisée à partir d'une sélection d'analyses réalisée sur les transactions de l'année 2021 ne prend pas en compte les récents événements et la guerre d'Ukraine

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