Sunday, May 2, 2021

Paris 4e les rondes matinales de la Garde Républicaine

Rue Beautreillis : la Garde Républicaine toute proche organise ses rondes matinales quotidiennes : pas toutjours simples dans ces rues étroites du MARAIS, proche de la PLACE DES VOSGES et de notre agence toute proche

#lesenfantsrougesplacedesvosges
 

Friday, April 2, 2021

PARIS 4e Appartement rénové étage élevé Ascenseur Secteur : Archives

 L'Agence des Enfants Rouges 17 place des Vosges, spécialiste du Marais , vous propose ce très bel appartement haussmannien : une rénovation de qualité alliée aux volumes de l'ancien, vous séduiront par l'alliance du parquet, des moulures et des cheminées d'origine mixée aux luminaires contemporains apportant un "Twist" très maraisien  !

A visiter rapidement !

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Monday, February 15, 2021

Découvrir tous les monuments de Paris sans RV ? Merci WHATIZIS

La meilleure solution pour découvrir Paris se trouve dans votre poche, sur votre Iphone, : découvrez la nouvelle application qui va révolutionner le tourisme à Paris !

Nous avons rencontré Olivier d’Avesnes, le créateur de WHATIZIS, le «Shazam des monuments » qui a lancé cette application répondant à un besoin universel du voyageur moderne : appréhender savoir et histoire dans l’instant 

Quelle est votre formation, votre parcours ?

J’ai fait des études d’Histoire de l’Art à l’université. Après avoir un peu voyagé, j’ai passé mon diplôme de guide, sésame pour transmettre ma passion de l’art et de l’histoire aux visiteurs et aux touristes dans les musées et les monuments publics. Après quelques années de pratique, j’ai évolué comme responsable Innovation pour le leader de l’excursion touristique en France. Et puis un jour, j’ai eu la possibilité de voler de mes propres ailes, je l’ai saisie. Cela faisait déjà quelques années que l’entreprenariat m’attirait. J’avais une idée, mais surtout la chance d’avoir l’expérience des clients comme guide et la connaissance du secteur du tourisme et de l’innovation.



Comment l’idée de Whatizis vous est-elle venue ? 

C’est à Berlin, en tant que touriste, que j’ai eu une révélation, une chose très simple. J’ai analysé l’une des frustrations les plus courantes du visiteur qui se promène dans une ville qu’il ne connaît pas. Son regard se pose sur des monuments iconiques ou insolites, et la même question revient : « C’est quoi ce monument ? What is this ?» La réponse n’est pas toujours simple à trouver : il faut la chercher d’abord, cela prend du temps, et le plus souvent il faut la lire, dans la rue, ce qui n’est pas pratique. C’était le problème à résoudre : trouver une manière immédiate de répondre à cette question, à ce besoin d’informations pertinentes.

C’est pourquoi nous avons créé Whatizis, le « Shazam des monuments » avec un guide. Aujourd’hui, grâce à Whatizis, c’est intuitif et instantané : il suffit de scanner le monument, c’est-à-dire en prendre la photo à travers l’application, pour connaître son nom, sa date de construction et son créateur, et avoir accès à des guides audio professionnels !

Vos contenus exclusifs sont-ils conçus par vous-même ou travaillez-vous avec une équipe de guides, d’historiens ?

J’ai écrit moi-même, puis enregistré, les premiers historiques de monuments, les premières anecdotes. Le principe de Whatizis est de proposer plusieurs commentaires pour un même monument, afin que chacun puisse écouter l’audio de son choix : un Essentiel de trente secondes, une anecdote sur le monument, en une minutes, ou son histoire, en 90 secondes. Je continue à lire tout ce qui est écrit, avant l’enregistrement mais j’ai recruté des rédacteurs qui sont guides-conférenciers, historiens de l’art ou historiens.  

L’application est-elle gratuite ?

Oui, elle est totalement gratuite et elle le restera encore quelques mois, jusqu’à la finalisation de la version pour Android. Ensuite, nous allons évoluer vers un modèle Freemium. Une partie de l’application restera gratuite, avec de la publicité non intrusive et une version payante mettra à votre disposition des fonctionnalités Premium, complémentaires.

 

Depuis combien de temps existe-t-elle ?

Nous avons mis une version sur Apple Store en octobre dernier avec plus de 400 monuments reconnus à Paris : elle est disponible et entièrement gratuite.

Est-elle déclinée dans d’autres pays ?

Nous nous concentrons sur l’Île-de-France et la France pour le moment, mais notre ambition est de développer le modèle parisien à l’international.

 


Tripadvisor vous a déjà référencée et qualifie votre application d’expérience auto-guidée, c’est déjà une reconnaissance extraordinaire !

Je préfère parler de guide à la demande mais l’idée de flâner et de pouvoir faire appel à un guide audio à tout moment pour avoir l’info qui vous intéresse, me plaît. Whatizis est un guide privé dans votre poche. L’application est aux monuments ce que Shazam est à la musique. C’est très ludique de capturer des monuments et innovant de se cultiver dans l’espace public.  

 A quand la prochaine expérience 100% on Line dans Paris ?

Whatizis est une expérience 100% offline. L’idée est vraiment de profiter de son environnement, de la ville, de son architecture, de ses monuments, sans rupture digitale. Votre smartphone est un simple outil que vous avez à peine besoin de consulter. Il faut juste viser le monument, le capturer pour accéder à l’information, puis écouter et profiter de ce que vous avez devant les yeux. C’est très ludique.

Quels sont vos projets ? 


Nous travaillons sur des partenariats pour donner de la visibilité à notre marque : un acteur majeur du tourisme, une marque de prêt-à-porter, un artiste qui expose dans un lieu exceptionnel et inédit. Le lancement national de Whatizis est prévu pour l’été.

Merci Olivier, pour découvrir toutes les fonctionnalités de Whatizis, connectez vous  !

Whatizis.com

#whatizis

app whatizis

 

 Une enquête Searchmyhomeinparis 

 

Friday, January 29, 2021

Etat du marché immobilier parisien Janvier 2021

Un contexte morose: l’effet Covid, une crise sanitaire entrainant une crise économique

Largement affectée dans plusieurs secteurs, l’économie française a été impactée et a pour conséquence un doublement du déficit de l’état, ( le déficit public français- qui mesure le niveau auquel les dépenses publiques dépassent les recettes, qui devrait s'établir à 11,3 % du PIB en 2020  « est prévu à 248 milliards d'euros », explique le ministre des comptes publics, Olivier Dussopt, dans un entretien au « Journal du dimanche ».1 nov.2020 ) plusieurs économistes redoutent une vague de déficience d’entreprises et par la même une vague de faillite suivi d’un taux de chômage record

La perspective actuelle d’un 3e re confinement ralentirait le retour à la croissance, comme l’annonce un économiste dans les ECHOS du 22 janvier 2021 « Dans ce scénario, nous retrouverions le niveau de PIB de la fin 2019 à la mi-2023. Le retour à la normale serait décalé d'un an »

Covid : la reprise de l'activité cette année de plus en plus incertaine | Les Echos

Mais, et c’est une première: la France s’est engagée avec ses voisins européens pour un plan de relance

Pandémie de Covid-19 : le plan de relance européen est adopté !


Les représentants des 27 pays membres de l’Union Européenne ont trouvé, en juillet, un accord sur un plan de relance européen. D’un montant total de 750 milliards d’euros, il entérine la création d’une dette européenne commune. Une première historique !

Quel impact sur le secteur de l’immobilier et en particulier à Paris ?

Dans leur communiqué de presse de décembre 2020, les notaires fort des statistiques des ventes de l’année, analysent que « La crise sanitaire semble accentuer la mobilité des Franciliens et les pousser à des choix nouveaux,

Le confinement a révélé un besoin nouveau d’extérieur, de verdure et d’espace. Le cœur des grandes agglomérations a perdu de nombreux attraits suite aux restrictions sanitaires, faisant émerger, d’après de nombreux commentateurs, une forme de « contreurbanisation » et un développement nouveau de la mobilité des ménages autorisé par le développement du télétravail…. »

Ci-dessous quelques exemples d’aménagement pour concilier télétravail , aménagements contemporains, et fonctionnalité esthétique 


focus_0.pdf (paris.notaires.fr)

Au plan international Paris est-il toujours dans le peloton de tête ?

Longtemps New York, Londres et Hong Kong se sont disputé la tête du palmarès des villes les plus recherchées par la clientèle « Premium » Pour la première fois en 2020, deux villes d'Europe occupent le haut du classement - Zurich et Copenhague - devant Tokyo, mais  il ne s’agit pas de la ville lumière

Comme l’indique un article récent des Echos : « Sur un an, à fin février 2021, les prix à Paris auront moins augmenté que dans toute l'Ile-de-France, ce qui ne s'était plus produit depuis 2013, indiquent les notaires. Le nombre de transactions s'y est aussi davantage contracté que dans le reste de la France. Ils y voient « un déplacement du marché » vers la banlieue et la province.



Plus globalement, le marché immobilier n'échappera « probablement pas à la crise économique et sociale qui s'annonce », poursuivent les notaires. En outre, rappellent-ils, le secteur, qui avait atteint des sommets en 2019, a déjà « débuté mécaniquement une phase de ralentissement ». La Fédération nationale des agents immobiliers (Fnaim) a aussi indiqué, il y a peu, qu'elle tablait sur une nouvelle contraction des ventes en 2021, à environ 900.000, après 980.000 en 2020.

Immobilier : Paris n'est plus la « locomotive » du marché français | Les Echos

ll ne s'agirait donc pas d'un renversement de marché, mais plutôt d'un déplacement de marché vers un immobilier plus proche de la nature, tout en restant connecté, plus provincial avec plus d'espace », estiment les notaires. Avec, pour les Français qui en ont les moyens, l'adoption d'un « double cadre de vie », entre deux résidences.



Voici aussi venue l’heure des résidences semi principales au détriment des résidences secondaires

Immobilier de luxe : l'effet Covid bouleverse le palmarès des sites les plus recherchés | Les Echos


Perspectives: des taux toujours exceptionnellement bas !

Les perspectives sont toutefois rassurantes quand aux taux qui restent très modérés ( en dessous de 1%) Lire ci dessous le tableau des taux CAFPI


Depuis 1991 où les taux en étaient à 9% on peut arriver à un taux sur 12 ans à 0.80 en moyenne

Meilleurs taux immobiliers : suivez l'évolution avec notre baromètre ! (cafpi.fr)

Bien que l’octroi des crédits soient plus resserrés comme nous l’indique Damien Raquidel, «…  en effet plus de 10% des demandes de crédit ont été rejetés  ces derniers mois » l’accompagnement et l’étude de faisabilité proposé par les courtiers permet de trouver le meilleur taux en vue de son projet immobilier, avec une capacité d'endettement allant jusqu'à 35%

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Une enquête Searchmyhomeinparis


                                                                         ©           


Thursday, December 31, 2020


         SEARCH MY HOME IN PARIS vous souhaite de Belles Fêtes de fin d'Année 

                  Nous serons  présents dès le 4 janvier 2021 pour vous conseiller , anticiper, estimer, analyser la faisabilité de tous vos projets immobiliers, pour vous accompagner au mieux malgré la crise sanitaire, nous mettons en place toutes les mesures barrière comme depuis le début de la pandémie en janvier dernier, pour vous protéger et cependant avancer pour que tous vos projets immobiliers se réalisent et que vos rêves deviennent réalité.

                                                            Belle Saint Sylvestre à tous et toutes  et merci pour votre fidélité !

                                                                                                                                                Nathalie


Wednesday, November 25, 2020

Thomas Housinger, contrastes et simplicité: sortir des sentiers battus.

 J’ai rencontré Thomas dans le cadre d’une rénovation complète d’un studio sur l’Ile St Louis, son professionnalisme m’a bluffé et m’a donné envie de vous faire découvrir son talent...

Crédit Photo Anthony Lanneretonne


Ayant grandi entre des esthètes férus d’Art contemporain et des photographes de Mode, avez-vous l’impression que cela a eu pour conséquence de vous orienter vers un métier créatif ?

 Je pense oui ! Pour avoir évolué dans un milieu ou l’art et l’architecture étaient très présents, j’ai dès mon plus jeune âge voulu me diriger vers ces deux domaines. Je crois avoir toujours été fasciné par la manière dont l’architecture peut influencer la manière dont nous appréhendons une ville, une rue, une maison ou un appartement. Notre ressenti et notre humeur varient énormément selon la manière dont les espaces sont pensés. C’est l’une des raisons qui m’a poussé à être architecte, l’influence et le rôle que l’on peut avoir sur la perception des gens.

Crédit Photo Anthony Lanneretonne

Le Sud, la Méditerranée

Comment définiriez-vous cette influence revendiquée sur votre sensibilité artistique ?

Vivre en bord de Mer ou d’Océan n’est jamais anodin. Quand vous regardez les différentes cultures maritimes, elles sont profondément influencées et marquées par cet élément si fort. Que ce soit la cuisine, le rythme de vie, l’architecture, l’art…

Ainsi, grandir au bord de la méditerranée, sur la côte d’azur, fut pour moi une véritable chance. Il y règne un climat idyllique envié par le monde entier. La côte est découpée par une lumière unique qui contraste sans cesse avec le bleu si reconnaissable de la baie des anges. Cette mer est un tableau en mouvement qui ne cesse d’évoluer. Le bleu, les bleus, de l’eau, le blanc calcaire des massifs, les ocres des façades, l’ombre des pins… L’influence est également chromatique. Ce n’est pas pour rien que les plus grands peintres se sont installés dans le sud. 

C’est aussi une région montagneuse par la présence des Alpes si proches. Une terre de contraste donc, entre mer et montagnes, ombres et lumières, et c’est ce contraste que j’aime exploiter dans mon travail.

J’aime également penser mes plans ou le mobilier que je dessine comme un tout, à la manière de la conception navale. Les plus beaux bateaux du monde croisent en méditerranée, ils m’ont toujours fasciné. La conception d’un bateau demande de l’ingéniosité et de la précision notamment dans l’optimisation des surfaces et des rangements. C’est ce qui m’intéresse et que j’essai de retranscrire dans mes projets.    


Crédit Photo Anthony Lanneretonne
 

Vocation/ Formation

Y a – t-il eu un élément déclencheur pour vous lancer dans le domaine de l’architecture?

Quel est votre parcours académique ?

Vous semblerait-il judicieux d’ouvrir une autre discipline aux études d’architecture ? Comme la peinture, la photo ?

Je n’ai pas le souvenir d’un élément marquant… Comme je l’évoquais plus tôt, cela s’est fait progressivement et ça a toujours été une évidence. Je sais que pour un collégien ou un lycéen l’orientation est parfois un parcours du combattant. Je m’estime chanceux de ne jamais avoir eu ce problème. Dès le début de mes années collège, je connaissais le parcours d’études supérieures qui m’intéressait. Après un BAC STI AA (Arts Appliquées), je suis parti à Marseille pour un BTS Design d’espace puis un DSAA (Diplôme Supérieur d’Arts Appliqués).

Concernant d’autres disciplines, j’ai toujours considéré que l’architecture réunissait l’ensemble des Arts Appliqués. Il faut savoir être photographe dans la conception des espaces, peintre dans le choix et l’application des couleurs, sculpteur dans la gestion des volumes et des formes… Cela dépend des formations et des enseignants, mais peu importe ce que l’on fait comme études artistiques, il faut pouvoir rester ouvert aux autres disciplines. L’art, la photo, l’architecture, le design forment un tout. Ils ne cessent de s’entremêler et de s’influencer les uns les autres.

Personnellement j’ai toujours eu une passion pour la photo que j’exerce à titre personnel.


Crédit Photo Anthony Lanneretonne

Challenge

A travers ce reportage photo : transformation totale d’un studio de 17m² vous avez démontré que vous pouviez relever le challenge de l’espace : less in more, et des impératifs techniques : quel a été le plus satisfaisant ?

C’est une bonne question… Le plus satisfaisant dans ce métier, c’est de voir ses plans devenir réalité lors d’un chantier. Loin de m’associer à Mies Van Der Rohe, ça a sans doute été de réussir à intégrer les fonctions indispensables d’un appartement dans une si petite surface.

Pouvoir, dans 17m2, avoir un toilette séparé, une cuisine, un table à manger, un dressing, une mini buanderie, une grande douche, un coin salle de bain et un vrai lit fut un véritable défi.

 

Crédit Photo Anthony Lanneretonne

Méthode/ Chantier 

Du devis au suivi de chantier, êtes-vous obsessionnel de la perfection ou savez-vous déléguer ?

Je dois avouer être plutôt obsessionnel et avoir du mal à déléguer. Mais il faut savoir le faire car un projet n’est pas l’œuvre d’un seul homme. C’est un travail d’équipe entre l’architecte, le client et l’artisan. Pour atteindre le résultat que j’attends, je multiplie les plans de détails afin d’être le plus précis dans mes attentes et de minimiser la marge d’erreur. Savoir déléguer est donc essentiel. Pour cela il faut pouvoir s’appuyer sur la confiance de ses équipes.

Un projet commence d’abord par un devis et le respect d’un budget. S’adapter à un budget est essentiel tant dans le résultat final que dans la relation client. Suivre une enveloppe budgétaire est un moyen de diriger ses choix créatifs, le choix de ses matériaux… D’ailleurs, proposer ses premières idées créatives et savoir écouter les retours ou le ressenti d’un client est crucial pour la suite du projet. Écouter c’est comprendre. Comprendre les envies, les besoins et donc être pertinent et juste dans sa réponse d’architecte. Je trouve qu’il y une grande part de sociologie et de rapports humains dans l’architecture. Ca n’est pas seulement une question de formes et de couleurs. On entre souvent dans l’intimité et la vie des gens pour leur apporter des solutions et leur proposer une manière de vivre. Mais tout passe par l’écoute et l’échange. On dessine avant tout pour les autres et non pas pour satisfaire son égo créatif. La phase de suivi de chantier est une autre manière de concevoir les rapports humains. Car un chantier est souvent source de stress. Il y a des imprévus, des découvertes auxquelles il faut faire face et rebondir pour trouver une solution à tout problème. Il faut donc savoir rassurer, conseiller. Un projet réussi est un projet qui répond au besoin et aux envies d’un client.

Un autre point très important, c’est de savoir proposer des idées nouvelles. Trop souvent, en visitant différents sites qui présentent des projets d’architecture, on constate une uniformité dans les couleurs, les matériaux, le mobilier… Bien sur qu’il y a des tendances, mais cela ne doit pas devenir un automatisme chez les architectes qui dupliquent ce qui existe déjà. Cela me désole et j’essai dans mes projets de prendre du recul, de me différencier en osant des choses peu communes. Je n’aime pas reproduire un schéma, faire du copier coller. Là n’est pas l’intérêt de notre métier. Nous sommes là pour faire évoluer les choses, trouver de nouvelles solutions et faire évoluer la conception des espaces quels qu’ils soient. Ce n’est que comme ça que l’on peut se réinventer et développer son travail. C’est également comme ça que l’on peut séduire ses clients et comprendre les envies de son interlocuteur. Ce qui est intéressant c’est de pouvoir se remettre en question à chaque nouveau chantier, challenger ses idées et savoir « prendre des risques ».               

Crédit Photo Anthony Lanneretonne

 Ambition

Quelle rénovation vous tenterait le plus : hôtel particulier, retail ou villa en bord de mer ?

Le plus stimulant pour vous au cours d’un projet ?

Comment conciliez vous votre empreinte personnelle et l’unicité de chaque lieu investi ?

Pour en revenir à l’influence méditerranéenne, le projet de mes rêves se trouve sans doute en bord mer. Une villa isolée dans une calanque inaccessible de catalogne par exemple. Cachée dans les roches, abritée par des pins, un ponton avec un hors bord amarré… Sur ce modèle, la villa E1027 de Eileen Gray est pour moi la référence. D’un point de vue commercial (retail), un projet qui m’a toujours inspiré serai une plage. J’adorerai pouvoir dessiner une structure démontable,  qui se fond dans le décor pour proposer un accès à la mer et un restaurant ouvert sur l’horizon.  

Il y a différentes phases plus ou moins stimulantes. Celle des premiers croquis est sans doute la plus grisante. Sous la pointe du crayon se dessinent les premières lignes du projet. Le chantier l’est tout autant car il permet de passer du concept à la réalité. C’est aussi une phase importante car il faut savoir convertir une idée en une réalité technique et budgétaire.

L’unicité du lieu doit être le point de départ. On ne peut pas arriver avec ses idées sans tenir compte du contexte. Il peut être divers : géographique, urbain, époque, histoire, ancien propriétaire… Il faut pouvoir l’identifier et jauger son niveau d’importance dans le projet. Parfois il n’est pas intéressant mais il y a toujours quelque chose qui peut l’être et devenir le point de départ ou la contrainte. J’essai de faire en sorte que ce soit un point de départ et une inspiration. Cela permet d’ancrer le projet dans un contexte et une histoire qui apporte de la richesse à l’ensemble. 

Mais encore une fois, je le disais plus tôt, c’est l’écoute et le dialogue qui doivent être au centre du projet ! Il faut savoir s’effacer derrière un projet pour qu’un client puisse se l’approprier et s’y projeter. S’effacer oui, mais j’aime pouvoir apporter dans chacun de mes projets une touche personnelle qui « signe » mon travail. Je n’aime pas considérer l’architecte comme un exécutant au service de ses clients mais plutôt comme un conseiller force de proposition.  

 

Crédit Photo Anthony Lanneretonne

Inspiration

Quel architecte d’intérieur, ou architecte tout court vous inspire le plus ? Et pour quelle raison

Le Corbusier a toujours été un fil conducteur, dans sa manière de placer l’homme et le corps au centre de sa conception notamment avec le modulor. Pour citer une agence beaucoup moins commune, je suis très intéressé par le travail de Cigüe. Les matériaux et leurs caractéristiques brutes sont au cœur de leur approche. J’aime leur neutralité qui est justement portée par les matériaux eux mêmes. Ils interviennent sur différentes typologies de projets que ce soit le retail, l’habitat, le tertiaire… 

 

Réalisation

De quelle réalisation êtes-vous le plus fier ?

J’ai travaillé 5 ans dans une agence d’envergure nationale ce qui m’a permit d’apprendre, de développer mon réseau et de travailler sur tout type de projets. Aujourd’hui, je me consacre pleinement à ma propre agence. Depuis tout jeune, j’ai voulu mener mes projets et construire une agence. L’architecture est pour moi une véritable passion. Je ne vois pas de frontière entre ma vie et mon travail. C’est un tout qui m’habite sans interruption. On peut trouver une idée au détour d’une ballade, lors d’un voyage. Je suis pleinement engagé dans mes projets, ils occupent tout mon esprit. Lorsque que je dessine, je perds parfois la notion de temps, absorbé par ce que je fais, et j’adore ça ! Je suis très fier du projet pour lequel nous nous rencontrons aujourd’hui, ce studio de 17m2 sur l’ile saint louis. Je pense qu’il sera important pour mes futures réalisations.   

 

Projet

Quel est votre prochain projet ?

Actuellement, je travail sur plusieurs projets d’appartement. Le premier est un grand appartement dans le VIIIème arrondissement. Il s’agit du dernier étage, plateau entier de 120m2 d’un immeuble Haussmannien. Le second, place Monge, fait lui 35m2 et est également au dernier étage. Enfin, aux Batignolles, je démarre la restructuration complète d’un appartement de 80m2. Je suis également en train de définir le concept architectural d’une jeune créatrice de bijoux. Enfin, à Marseille, je rénove un loft en plein centre ville. Il s’agit de l’appartement d’un photographe qui est aussi sont lieu de vie. Les proportions sont immenses. 400m2 au sol, 13m de hauteur sous plafond, 2 mezzanines. J’aime passer d’un projet à un autre. D’un studio de 17m2 à un loft de 400m2. Finalement, je pense qu’entre la réhabilitation d’une immense usine désaffectée et un petit studio, ma vision reste la même, s’adapter au lieu dans le but de le rendre le plus agréable et logique possible.

 

Photos : Antony Lanneretonne Photography

Site Anthony Lanneretonne

Pour contacter Thomas :

Thomas Housinger

 Pour trouver la perle rare puis contacter Thomas :

Agence Les Enfants Rouges

Interview : nathalie pour SEARCHMYHOMEINPARIS© 

 

 

 

 

 

 


Sunday, October 4, 2020

Revue de Presse l'Etat du marché Immobilier parisien

 

REVUE DE PRESSE SUR L’état du marché immobilier Parisien

au 4 octobre 2020

 

Des prévisions de volume de ventes en 2020 en baisse par rapport à 2019

C/F chambre des Notaires de Paris

Après la période de frénésie post confinement et un retour en masse des acheteurs sur le marché immobilier, pressés de mener à bien leur projet immobilier, la fièvre acheteuse du printemps et de l’été apparaît bel et bien terminée.

D’après la chambre des notaires : les volumes de vente ont rebondi jusqu’au mois de juillet, mais restent encore nettement en dessous de 2019, avec 918 000 ventes qui devraient être signées à la fin décembre 2020. Un chiffre certes en net recul par rapport au 1,065 million enregistré l’an passé mais qui placerait malgré tout 2020 à un niveau comparable à celui de 2017, la 3ème meilleure année en termes de volumes de transactions.( sur l’ensemble du territoire français ) C/F Meilleurs Agents

https://www.meilleursagents.com/wikimmo/comment-envisager-le-marche-immobilier-de-demain/?utm_source=campagne_barometre&utm_medium=email&utm_content=barometre_access_cta&utm_campaign=segment_old_estima:2009

A Paris, le prix au m² s’établit à 10 680 € le m² en juillet, en hausse annuelle de 7,5%. L’augmentation des prix s’est récemment atténuée dans la Capitale avec une hausse trimestrielle de 1,5% et de 0,8% après correction de la variation saisonnière. 

La petite couronne, nouvelle locomotive ?

Dans un article « Les ECHOS » publié  par Elsa Dicharry,  le 10 sept. 2020 :

La crise sanitaire bouscule  le marché immobilier francilien. Pour la première fois depuis 2007, les prix à Paris augmentent moins que dans sa banlieue, constatent les Notaires du Grand Paris. « Etant donné les records de prix atteints dans la capitale, la petite couronne est plus que jamais un marché de report […]. Mais il existe aussi une autre explication : la volonté des acquéreurs de trouver de l'espace et de la verdure a provoqué une hausse du prix des maisons supérieure à celle des appartements dans la région », note Thierry Delesalle, président de la commission des statistiques immobilières et notaire à Paris. Un phénomène inhabituel.

 

Dès septembre : un Marché différent lié à la crise économique qui se profile malgré une économie française sous oxygène

D’après une enquête Meilleurs Agents :

Quatre mois après le déconfinement et tandis qu’une deuxième vague de l’épidémie de coronavirus semble s’amorcer, les particuliers ont en effet de plus en plus de mal à se projeter dans l’avenir. La multiplication des annonces de plans sociaux (Bridgestone, Renault, Auchan, Airbus, Nokia…), la hausse du chômage avec la destruction d’emploi due à la pandémie et l’incertitude quant aux conditions du chômage partiel de longue durée poussent d’ores et déjà une majorité des candidats à la propriété à repousser leur entrée sur le marché.

 

Meilleurs Agents titre : « Bienvenue dans une nouvelle ère »

et développe son analyse :

« …. Au ralentissement saisonnier habituel est néanmoins venu se greffer le contexte sanitaire et économique actuel particulièrement trouble.

·  Traditionnellement plus calme sur le plan des transactions, le mois de septembre a, sans surprise, vu le marché marquer le pas en termes de prix

·  La tension immobilière entre acquéreurs et vendeurs se relâche sur tout le territoire

·  Paris plafonne à 10 500 € du m²

Ces chiffres attestent bien d’un nouveau cycle pour le marché immobilier, en effet, le marché rentre dans une phase de rééquilibrage, sans pour autant parler d’effondrement des prix ! 

Considéré depuis toujours comme un marché à part, Paris n’est pas épargné par ce changement d’ère immobilière. Alors qu’en janvier, tous les signaux donnaient à croire que la capitale dépasserait le seuil des 11 000 € du mètre carré au plus tard à la fin de l’année, cette perspective semble s’éloigner davantage de jour en jour. Touchée, comme les autres grandes métropoles françaises, par la crise du coronavirus et les conséquences économiques qui y sont liées, la Ville Lumière enregistre en effet une véritable chute de la demande. A cet égard, notre Indicateur de Tension Immobilière (ITI) est sans appel : il ne reste aujourd’hui plus que 6% d’acheteurs de plus que de vendeurs dans la commune. Du jamais-vu depuis des années !

C/F Meilleurs Agents

 

Enquête le FIGARO par Guillaume Errard, publié le 1er Octobre 2020

« L’envolée des prix de l’’immobilier semble avoir du plomb dans l’aile. Une aubaine a priori pour les futurs acheteurs. Mais il n’en est rien. Certes, les taux de crédit sont toujours aussi bas, mais les prix restent élevés notamment dans les grandes villes. Par ailleurs, beaucoup de ménages préfèrent attendre avant de s’engager, en raison des craintes de hausse du chômage et des licenciements. La fièvre acheteuse qui avait suivi la fin du confinement, a ainsi laissé place à une ambiance plus morose. »

CARTE DES PRIX DE PARIS PAR ARRONDISSEMENT MEILLEURS AGENTS OCTOBRE 2020

Les Echos titre :

Immobilier : premières baisses de prix à Paris

La légère baisse des prix observée à Paris et dans plusieurs grandes villes ne présage pas un effondrement. Le marché reste globalement tonique en dépit des effets délétères de la crise sanitaire.

Par Ann- Sophie Vion, Marie-Christine Sonkin

Publié le 1 oct. 2020

Les prix de l'immobilier parisien ne devraient finalement pas franchir la barre symbolique des 11.000 euros le mètre carré, en tout cas en 2020. Ils retombent même, selon les derniers chiffres de Meilleurs Agents, à 10.540 euros le mètre carré au 1er octobre, soit une baisse de 0,5 % par rapport au 1er septembre. Un fléchissement qui ne doit cependant pas être interprété comme les prémices d'un effondrement.

D'abord, les petites surfaces baissent très peu (de 0,1 % seulement). Certes, les loueurs de meublés type Airbnb souffrent de la désertion des touristes, mais ils n'ont pas pour autant mis massivement leurs biens en vente. « Selon la mairie de Paris, les locations de ce type représentent 30.000 biens, soit seulement 2 % du parc de l'immobilier parisien, relativise Pierre Vidal, responsable R & D chez Meilleurs Agents. Leur réflexe est plutôt de mettre leurs biens en location longue durée. Et de toute façon, une fois la vague Covid passée, les touristes reviendront ! ».

 


Placements : les Français les plus aisés privilégient l'immobilier

Prudents comme tous les Français, les plus aisés privilégient les placements immobiliers. De quoi alimenter la demande dans les prochains mois.

Tandis que la majorité des ménages cherchent à privilégier une épargne disponible à tout moment, comme le livret A, les Français les plus aisés préfèrent investir dans l'immobilier (63 %). Selon l'observatoire de la banque privée, ils considèrent ce placement comme le plus pertinent dans la période actuelle, loin devant les actions (43 %), les fonds en euros (37 %) ou bien encore les produits de défiscalisation (34 %).

Selon l'Observatoire de la banque privée, sont qualifiés comme « les plus aisés » les Français appartenant au Top 5 foyers en termes de revenus (72 000 euros ou plus) et ayant un patrimoine financier de 100 000 euros et plus.

Article  les ECHOS Par Delphine Iweins 3 octobre 2020



Et demain ?

Aussi paradoxal que cela puisse paraître et ce, alors même que les incertitudes se multiplient et pèsent sur le marché (incertitudes sur l’évolution du contexte économique et sanitaire, hausse du chômage, recommandations du HCSF…), c’est toujours le moment de sauter le pas de la propriété ! En effet, à la faveur de taux d’emprunt historiquement bas, le pouvoir d’achat immobilier des Français est au beau fixe (76 m² en moyenne) avec une durée d’amortissement record (moins de 3 ans). 

Loin de la fermeture drastique du robinet du crédit observée entre décembre 2011 et janvier 2013 au cours de laquelle la production de crédit avait été divisée par 2,5, l’heure est au resserrement des conditions d’octroi. La politique développée au cours du dernier trimestre par les établissements bancaires tend d’ores et déjà à exclure de l’emprunt une partie des acheteurs considérés parmi les plus fragiles (ayant un taux d’effort supérieur à 35%, et sans apport )



Selon une étude du CREDIT AGRICOLE, on observe depuis la fin de l’année 2019 un durcissement des conditions d’octroi de prêt (il faut disposer d’un apport personnel, respecter un taux d’endettement de 33 % au maximum et enfin ne pas emprunter au-delà de 25 ans). Associé à l’augmentation des taux d’emprunt, de nombreux acheteurs, souvent primo-accédants, ne remplissent plus les conditions nécessaires pour emprunter et ont dû remettre à plus tard leur projet immobilier.

Conclusion : compte-tenu de l’ensemble de ces indicateurs, les experts s’attendent à une importante baisse des ventes et des achats en 2020, par rapport à l’année 2019. Elle devrait durer jusqu’à 2021.

Par ailleurs, la demande sera principalement impactée par la hausse du chômage prévisible et malheureusement déjà constatée. Un phénomène d’autant plus inquiétant pour l’avenir du marché immobilier que cette croissance brutale avec un pic estimé à 11,5% à la mi-2021 pourrait mettre plusieurs années à s’inverser (10% encore attendus en 2022) et devrait concerner l’ensemble du territoire, principales agglomérations comprises.

Les différentes alertes actuelles sur les fondamentaux de l’économie laissent augurer de l’entrée du marché dans une nouvelle ère. Les analyses prospectives de notre équipe scientifique plaident en faveur d’un rééquilibrage de celui-ci à défaut d’un véritable retournement. La volonté farouchement annoncée du gouvernement d’éviter autant que faire se peut un reconfinement généralisé, l’instauration par l’Etat de filets de sécurité pour soutenir la situation économique dans le contexte sanitaire actuel et la poursuite d’une politique monétaire accommodante par la Banque Centrale Européenne conduisent à anticiper un marché en phase de stabilisation.

L’impact méconnu du Coronavirus sur le marché immobilier

Cette période incertaine et inédite qui s’ouvre devant nous alors même que l’épidémie de coronavirus n’est pas encore maîtrisée devrait en effet être marquée par l’arrêt de la hausse continue des prix connue depuis cinq ans. Pour autant, la question d’un possible effondrement tarifaire semble peu probable au sens où la demande, même en passe de se contracter, devrait rester soutenue grâce aux taux d’emprunt toujours favorables qui continueront à offrir des conditions de financement et un pouvoir d’achat exceptionnels aux acquéreurs parvenant à sécuriser leur financement.

Au vu de l’ensemble de ces éléments, l’équipe scientifique de Meilleurs Agents projette une baisse contenue des prix en France de l’ordre de 1% d’ici septembre prochain avec un volume de transactions de 850 000 à 900 000 pour l’année 2021. Par ailleurs, plus la reprise se fera attendre, plus les grandes métropoles (traditionnellement locomotives du marché immobilier hexagonal) seront également exposées. 

Enquête réalisée par N. Hatem © 

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