#lesenfantsrougesplacedesvosges
Sunday, May 2, 2021
Paris 4e les rondes matinales de la Garde Républicaine
Friday, April 2, 2021
PARIS 4e Appartement rénové étage élevé Ascenseur Secteur : Archives
L'Agence des Enfants Rouges 17 place des Vosges, spécialiste du Marais , vous propose ce très bel appartement haussmannien : une rénovation de qualité alliée aux volumes de l'ancien, vous séduiront par l'alliance du parquet, des moulures et des cheminées d'origine mixée aux luminaires contemporains apportant un "Twist" très maraisien !
A visiter rapidement !
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Monday, February 15, 2021
Découvrir tous les monuments de Paris sans RV ? Merci WHATIZIS
La meilleure solution pour découvrir Paris se trouve dans votre poche, sur votre Iphone, : découvrez la nouvelle application qui va révolutionner le tourisme à Paris !
Nous avons rencontré Olivier d’Avesnes, le créateur de WHATIZIS, le «Shazam des monuments » qui a lancé cette application répondant à un besoin universel du voyageur moderne : appréhender savoir et histoire dans l’instant
Quelle est votre formation, votre parcours ?
J’ai fait des études d’Histoire de l’Art à l’université. Après avoir un peu
voyagé, j’ai passé mon diplôme de guide, sésame pour transmettre ma passion de
l’art et de l’histoire aux visiteurs et aux touristes dans les musées et les
monuments publics. Après quelques années de pratique, j’ai évolué comme
responsable Innovation pour le leader de l’excursion touristique en France. Et
puis un jour, j’ai eu la possibilité de voler de mes propres ailes, je l’ai
saisie. Cela faisait déjà quelques années que l’entreprenariat m’attirait.
J’avais une idée, mais surtout la chance d’avoir l’expérience des clients comme
guide et la connaissance du secteur du tourisme et de l’innovation.
Comment l’idée de Whatizis vous est-elle venue ?
C’est à Berlin, en tant que touriste, que j’ai eu une révélation, une chose très simple. J’ai analysé l’une des frustrations les plus courantes du visiteur qui se promène dans une ville qu’il ne connaît pas. Son regard se pose sur des monuments iconiques ou insolites, et la même question revient : « C’est quoi ce monument ? What is this ?» La réponse n’est pas toujours simple à trouver : il faut la chercher d’abord, cela prend du temps, et le plus souvent il faut la lire, dans la rue, ce qui n’est pas pratique. C’était le problème à résoudre : trouver une manière immédiate de répondre à cette question, à ce besoin d’informations pertinentes.
C’est pourquoi nous avons créé Whatizis, le « Shazam des
monuments » avec un guide. Aujourd’hui, grâce à Whatizis, c’est intuitif
et instantané : il suffit de scanner le monument, c’est-à-dire en prendre
la photo à travers l’application, pour connaître son nom, sa date de
construction et son créateur, et avoir accès à des guides audio professionnels !
Vos contenus exclusifs sont-ils conçus par vous-même ou travaillez-vous avec une équipe de guides, d’historiens ?
J’ai écrit moi-même, puis enregistré, les premiers historiques de
monuments, les premières anecdotes. Le principe de Whatizis est de proposer
plusieurs commentaires pour un même monument, afin que chacun puisse écouter
l’audio de son choix : un Essentiel de trente secondes, une anecdote sur
le monument, en une minutes, ou son histoire, en 90 secondes. Je continue à
lire tout ce qui est écrit, avant l’enregistrement mais j’ai recruté des
rédacteurs qui sont guides-conférenciers, historiens de l’art ou historiens.
L’application est-elle gratuite ?
Oui, elle est totalement gratuite et elle le restera encore quelques mois,
jusqu’à la finalisation de la version pour Android. Ensuite, nous allons
évoluer vers un modèle Freemium. Une partie de l’application restera gratuite,
avec de la publicité non intrusive et une version payante mettra à votre
disposition des fonctionnalités Premium, complémentaires.
Depuis combien de temps existe-t-elle ?
Nous avons mis une version sur Apple Store en octobre dernier avec plus de
400 monuments reconnus à Paris : elle est disponible et entièrement
gratuite.
Est-elle déclinée dans d’autres pays ?
Nous nous concentrons sur l’Île-de-France et la France pour le moment, mais
notre ambition est de développer le modèle parisien à l’international.
Tripadvisor vous a déjà référencée et qualifie votre application
d’expérience auto-guidée, c’est déjà une reconnaissance extraordinaire !
Je préfère parler de guide à la demande mais l’idée de flâner et de pouvoir faire appel à un guide audio à tout moment pour avoir l’info qui vous intéresse, me plaît. Whatizis est un guide privé dans votre poche. L’application est aux monuments ce que Shazam est à la musique. C’est très ludique de capturer des monuments et innovant de se cultiver dans l’espace public.
Whatizis est une expérience 100% offline. L’idée est vraiment de profiter de son environnement, de la ville, de son architecture, de ses monuments, sans rupture digitale. Votre smartphone est un simple outil que vous avez à peine besoin de consulter. Il faut juste viser le monument, le capturer pour accéder à l’information, puis écouter et profiter de ce que vous avez devant les yeux. C’est très ludique.
Quels sont vos projets ?
Nous travaillons sur des partenariats pour donner de la visibilité à notre marque : un acteur majeur du tourisme, une marque de prêt-à-porter, un artiste qui expose dans un lieu exceptionnel et inédit. Le lancement national de Whatizis est prévu pour l’été.
Merci Olivier, pour découvrir toutes les fonctionnalités de Whatizis, connectez vous !
Friday, January 29, 2021
Etat du marché immobilier parisien Janvier 2021
Un contexte morose: l’effet
Covid, une crise sanitaire entrainant une crise économique
Largement affectée dans
plusieurs secteurs, l’économie française a été impactée et a pour conséquence
un doublement du déficit de l’état, ( le déficit public français- qui mesure le niveau auquel les
dépenses publiques dépassent les recettes, qui devrait s'établir à 11,3 % du PIB en 2020
« est prévu à 248 milliards d'euros », explique le ministre des
comptes publics, Olivier Dussopt, dans un entretien au « Journal du
dimanche ».1 nov.2020 ) plusieurs économistes redoutent
une vague de déficience d’entreprises et par la même une vague de faillite
suivi d’un taux de chômage record
La perspective actuelle d’un 3e re confinement
ralentirait le retour à la croissance, comme l’annonce un économiste dans les
ECHOS du 22 janvier 2021 « Dans ce scénario, nous retrouverions le niveau
de PIB de la fin 2019 à la mi-2023. Le retour à la normale serait décalé d'un
an »,
Covid
: la reprise de l'activité cette année de plus en plus incertaine | Les Echos
Mais, et c’est une
première: la France s’est engagée avec ses voisins européens pour un
plan de relance
Pandémie de Covid-19 : le plan de relance européen est adopté !
Les représentants des 27 pays membres de
l’Union Européenne ont trouvé, en juillet, un accord sur un plan de relance
européen. D’un montant total de 750 milliards d’euros, il entérine la création
d’une dette européenne commune. Une première historique !
Quel impact sur le secteur de l’immobilier et
en particulier à Paris ?
Dans leur communiqué de presse de décembre 2020, les
notaires fort des statistiques des ventes de l’année, analysent que « La
crise sanitaire semble accentuer la mobilité des Franciliens et les pousser à
des choix nouveaux,
Ci-dessous quelques exemples d’aménagement pour concilier
télétravail , aménagements contemporains, et fonctionnalité esthétique
focus_0.pdf
(paris.notaires.fr)
Au plan international Paris est-il toujours dans le peloton
de tête ?
Longtemps New York, Londres
et Hong Kong se sont disputé la tête du palmarès des villes les plus
recherchées par la clientèle « Premium » Pour la première fois en
2020, deux villes d'Europe occupent le haut du classement - Zurich
et Copenhague - devant Tokyo, mais il ne
s’agit pas de la ville lumière
Comme
l’indique un article récent des Echos : « Sur un an, à fin
février 2021, les prix à Paris auront moins augmenté que dans toute
l'Ile-de-France, ce qui ne s'était plus produit depuis 2013, indiquent les
notaires. Le nombre de transactions s'y est aussi davantage contracté que dans
le reste de la France. Ils y voient « un déplacement du marché » vers
la banlieue et la province.
Plus
globalement, le marché immobilier n'échappera « probablement pas à la
crise économique et sociale qui s'annonce », poursuivent les notaires. En
outre, rappellent-ils, le secteur, qui avait atteint des sommets en 2019, a
déjà « débuté mécaniquement une phase de ralentissement ». La
Fédération nationale des agents immobiliers (Fnaim) a aussi indiqué, il y a
peu, qu'elle tablait sur une nouvelle contraction des ventes en 2021, à environ
900.000, après 980.000 en 2020.
Immobilier :
Paris n'est plus la « locomotive » du marché français | Les Echos
ll
ne s'agirait donc pas d'un renversement de marché, mais plutôt d'un déplacement
de marché vers un immobilier plus proche de la nature, tout en restant
connecté, plus provincial avec plus d'espace », estiment les notaires.
Avec, pour les Français qui en ont les moyens, l'adoption d'un « double
cadre de vie », entre deux résidences.
Voici aussi venue l’heure des résidences semi principales au détriment des résidences secondaires
Immobilier de luxe : l'effet Covid bouleverse le palmarès des sites les plus recherchés | Les Echos
Perspectives: des taux toujours exceptionnellement bas !
Les perspectives sont toutefois rassurantes quand aux taux qui restent très modérés ( en dessous de 1%) Lire ci dessous le tableau des taux CAFPI
Meilleurs taux
immobiliers : suivez l'évolution avec notre baromètre ! (cafpi.fr)
Bien que l’octroi des crédits soient plus resserrés comme
nous l’indique Damien Raquidel, «… en effet plus de 10% des demandes de crédit ont
été rejetés ces derniers mois » l’accompagnement et l’étude de faisabilité
proposé par les courtiers permet de trouver le meilleur taux en vue de son
projet immobilier, avec une capacité d'endettement allant jusqu'à 35%
Une enquête Searchmyhomeinparis
Thursday, December 31, 2020
SEARCH MY HOME IN PARIS vous souhaite de Belles Fêtes de fin d'Année
Nous serons présents dès le 4 janvier 2021 pour vous conseiller , anticiper, estimer, analyser la faisabilité de tous vos projets immobiliers, pour vous accompagner au mieux malgré la crise sanitaire, nous mettons en place toutes les mesures barrière comme depuis le début de la pandémie en janvier dernier, pour vous protéger et cependant avancer pour que tous vos projets immobiliers se réalisent et que vos rêves deviennent réalité.
Belle Saint Sylvestre à tous et toutes et merci pour votre fidélité !
Nathalie
Wednesday, November 25, 2020
Thomas Housinger, contrastes et simplicité: sortir des sentiers battus.
J’ai rencontré Thomas dans le cadre d’une rénovation complète d’un studio sur l’Ile St Louis, son professionnalisme m’a bluffé et m’a donné envie de vous faire découvrir son talent...
Crédit Photo Anthony Lanneretonne |
Ayant grandi entre des esthètes férus d’Art contemporain et
des photographes de Mode, avez-vous l’impression que cela a eu pour conséquence
de vous orienter vers un métier créatif ?
Je pense oui ! Pour avoir évolué dans un milieu ou l’art et l’architecture étaient très présents, j’ai dès mon plus jeune âge voulu me diriger vers ces deux domaines. Je crois avoir toujours été fasciné par la manière dont l’architecture peut influencer la manière dont nous appréhendons une ville, une rue, une maison ou un appartement. Notre ressenti et notre humeur varient énormément selon la manière dont les espaces sont pensés. C’est l’une des raisons qui m’a poussé à être architecte, l’influence et le rôle que l’on peut avoir sur la perception des gens.
Crédit Photo Anthony Lanneretonne |
Le Sud, la Méditerranée
Comment définiriez-vous cette influence revendiquée sur
votre sensibilité artistique ?
Vivre en bord de Mer ou d’Océan
n’est jamais anodin. Quand vous regardez les différentes cultures maritimes,
elles sont profondément influencées et marquées par cet élément si fort. Que ce
soit la cuisine, le rythme de vie, l’architecture, l’art…
Ainsi, grandir au bord de la
méditerranée, sur la côte d’azur, fut pour moi une véritable chance. Il y règne
un climat idyllique envié par le monde entier. La côte est découpée par une
lumière unique qui contraste sans cesse avec le bleu si reconnaissable de la
baie des anges. Cette mer est un tableau en mouvement qui ne cesse d’évoluer.
Le bleu, les bleus, de l’eau, le blanc calcaire des massifs, les ocres des
façades, l’ombre des pins… L’influence est également chromatique. Ce n’est pas
pour rien que les plus grands peintres se sont installés dans le sud.
C’est aussi une région
montagneuse par la présence des Alpes si proches. Une terre de contraste donc,
entre mer et montagnes, ombres et lumières, et c’est ce contraste que j’aime
exploiter dans mon travail.
J’aime également penser mes
plans ou le mobilier que je dessine comme un tout, à la manière de la
conception navale. Les plus beaux bateaux du monde croisent en méditerranée,
ils m’ont toujours fasciné. La conception d’un bateau demande de l’ingéniosité
et de la précision notamment dans l’optimisation des surfaces et des
rangements. C’est ce qui m’intéresse et que j’essai de retranscrire dans mes
projets.
Vocation/ Formation
Y a – t-il eu un élément déclencheur pour vous lancer dans
le domaine de l’architecture?
Quel est votre parcours académique ?
Vous semblerait-il judicieux d’ouvrir une autre discipline
aux études d’architecture ? Comme la peinture, la photo ?
Je n’ai pas le souvenir d’un
élément marquant… Comme je l’évoquais plus tôt, cela s’est fait progressivement
et ça a toujours été une évidence. Je sais que pour un collégien ou un lycéen
l’orientation est parfois un parcours du combattant. Je m’estime chanceux de ne
jamais avoir eu ce problème. Dès le début de mes années collège, je connaissais
le parcours d’études supérieures qui m’intéressait. Après un BAC STI AA (Arts
Appliquées), je suis parti à Marseille pour un BTS Design d’espace puis un DSAA
(Diplôme Supérieur d’Arts Appliqués).
Concernant d’autres disciplines,
j’ai toujours considéré que l’architecture réunissait l’ensemble des Arts
Appliqués. Il faut savoir être photographe dans la conception des espaces,
peintre dans le choix et l’application des couleurs, sculpteur dans la gestion
des volumes et des formes… Cela dépend des formations et des enseignants, mais
peu importe ce que l’on fait comme études artistiques, il faut pouvoir rester
ouvert aux autres disciplines. L’art, la photo, l’architecture, le design
forment un tout. Ils ne cessent de s’entremêler et de s’influencer les uns les
autres.
Personnellement j’ai toujours eu
une passion pour la photo que j’exerce à titre personnel.
A travers ce reportage photo : transformation totale
d’un studio de 17m² vous avez démontré que vous pouviez relever le challenge de
l’espace : less in more, et des impératifs techniques : quel a été le
plus satisfaisant ?
C’est une bonne question… Le
plus satisfaisant dans ce métier, c’est de voir ses plans devenir réalité lors
d’un chantier. Loin de m’associer à Mies Van Der Rohe, ça a sans doute été de
réussir à intégrer les fonctions indispensables d’un appartement dans une si
petite surface.
Pouvoir, dans 17m2, avoir un
toilette séparé, une cuisine, un table à manger, un dressing, une mini
buanderie, une grande douche, un coin salle de bain et un vrai lit fut un
véritable défi.
Crédit Photo Anthony Lanneretonne |
Méthode/ Chantier
Du devis au suivi de chantier, êtes-vous obsessionnel de la
perfection ou savez-vous déléguer ?
Je dois avouer être plutôt
obsessionnel et avoir du mal à déléguer. Mais il faut savoir le faire car un
projet n’est pas l’œuvre d’un seul homme. C’est un travail d’équipe entre
l’architecte, le client et l’artisan. Pour atteindre le résultat que j’attends,
je multiplie les plans de détails afin d’être le plus précis dans mes attentes
et de minimiser la marge d’erreur. Savoir déléguer est donc essentiel. Pour
cela il faut pouvoir s’appuyer sur la confiance de ses équipes.
Un projet commence d’abord par
un devis et le respect d’un budget. S’adapter à un budget est essentiel tant
dans le résultat final que dans la relation client. Suivre une enveloppe
budgétaire est un moyen de diriger ses choix créatifs, le choix de ses
matériaux… D’ailleurs, proposer ses premières idées créatives et savoir écouter
les retours ou le ressenti d’un client est crucial pour la suite du projet.
Écouter c’est comprendre. Comprendre les envies, les besoins et donc être
pertinent et juste dans sa réponse d’architecte. Je trouve qu’il y une grande
part de sociologie et de rapports humains dans l’architecture. Ca n’est pas
seulement une question de formes et de couleurs. On entre souvent dans
l’intimité et la vie des gens pour leur apporter des solutions et leur proposer
une manière de vivre. Mais tout passe par l’écoute et l’échange. On dessine
avant tout pour les autres et non pas pour satisfaire son égo créatif. La phase
de suivi de chantier est une autre manière de concevoir les rapports humains.
Car un chantier est souvent source de stress. Il y a des imprévus, des
découvertes auxquelles il faut faire face et rebondir pour trouver une solution
à tout problème. Il faut donc savoir rassurer, conseiller. Un projet réussi est
un projet qui répond au besoin et aux envies d’un client.
Un autre point très important, c’est de savoir proposer des idées nouvelles. Trop souvent, en visitant différents sites qui présentent des projets d’architecture, on constate une uniformité dans les couleurs, les matériaux, le mobilier… Bien sur qu’il y a des tendances, mais cela ne doit pas devenir un automatisme chez les architectes qui dupliquent ce qui existe déjà. Cela me désole et j’essai dans mes projets de prendre du recul, de me différencier en osant des choses peu communes. Je n’aime pas reproduire un schéma, faire du copier coller. Là n’est pas l’intérêt de notre métier. Nous sommes là pour faire évoluer les choses, trouver de nouvelles solutions et faire évoluer la conception des espaces quels qu’ils soient. Ce n’est que comme ça que l’on peut se réinventer et développer son travail. C’est également comme ça que l’on peut séduire ses clients et comprendre les envies de son interlocuteur. Ce qui est intéressant c’est de pouvoir se remettre en question à chaque nouveau chantier, challenger ses idées et savoir « prendre des risques ».
Crédit Photo Anthony Lanneretonne |
Quelle rénovation vous tenterait le plus : hôtel
particulier, retail ou villa en bord de mer ?
Le plus stimulant pour vous au cours d’un projet ?
Comment conciliez vous votre empreinte personnelle et
l’unicité de chaque lieu investi ?
Pour en revenir à l’influence
méditerranéenne, le projet de mes rêves se trouve sans doute en bord mer. Une
villa isolée dans une calanque inaccessible de catalogne par exemple. Cachée
dans les roches, abritée par des pins, un ponton avec un hors bord amarré… Sur
ce modèle, la villa E1027 de Eileen Gray est pour moi la référence. D’un point
de vue commercial (retail), un projet qui m’a toujours inspiré serai une plage.
J’adorerai pouvoir dessiner une structure démontable, qui se fond dans le décor pour proposer un
accès à la mer et un restaurant ouvert sur l’horizon.
Il y a différentes phases plus
ou moins stimulantes. Celle des premiers croquis est sans doute la plus
grisante. Sous la pointe du crayon se dessinent les premières lignes du projet.
Le chantier l’est tout autant car il permet de passer du concept à la réalité.
C’est aussi une phase importante car il faut savoir convertir une idée en une
réalité technique et budgétaire.
L’unicité du lieu doit être le
point de départ. On ne peut pas arriver avec ses idées sans tenir compte du
contexte. Il peut être divers : géographique, urbain, époque, histoire,
ancien propriétaire… Il faut pouvoir l’identifier et jauger son niveau
d’importance dans le projet. Parfois il n’est pas intéressant mais il y a
toujours quelque chose qui peut l’être et devenir le point de départ ou la
contrainte. J’essai de faire en sorte que ce soit un point de départ et une
inspiration. Cela permet d’ancrer le projet dans un contexte et une histoire qui
apporte de la richesse à l’ensemble.
Mais encore une fois, je le
disais plus tôt, c’est l’écoute et le dialogue qui doivent être au centre du
projet ! Il faut savoir s’effacer derrière un projet pour qu’un client
puisse se l’approprier et s’y projeter. S’effacer oui, mais j’aime pouvoir apporter
dans chacun de mes projets une touche personnelle qui « signe » mon
travail. Je n’aime pas considérer l’architecte comme un exécutant au service de
ses clients mais plutôt comme un conseiller force de proposition.
Crédit Photo Anthony Lanneretonne |
Inspiration
Quel architecte d’intérieur, ou
architecte tout court vous inspire le plus ? Et pour quelle raison
Le Corbusier a toujours été un
fil conducteur, dans sa manière de placer l’homme et le corps au centre de sa
conception notamment avec le modulor. Pour citer une agence beaucoup moins commune,
je suis très intéressé par le travail de Cigüe. Les matériaux et leurs
caractéristiques brutes sont au cœur de leur approche. J’aime leur neutralité
qui est justement portée par les matériaux eux mêmes. Ils interviennent sur
différentes typologies de projets que ce soit le retail, l’habitat, le
tertiaire…
Réalisation
De quelle réalisation êtes-vous le
plus fier ?
J’ai travaillé 5 ans dans une agence
d’envergure nationale ce qui m’a permit d’apprendre, de développer mon réseau
et de travailler sur tout type de projets. Aujourd’hui, je me consacre
pleinement à ma propre agence. Depuis tout jeune, j’ai voulu mener mes projets
et construire une agence. L’architecture est pour moi une véritable passion. Je
ne vois pas de frontière entre ma vie et mon travail. C’est un tout qui
m’habite sans interruption. On peut trouver une idée au détour d’une ballade,
lors d’un voyage. Je suis pleinement engagé dans mes projets, ils occupent tout
mon esprit. Lorsque que je dessine, je perds parfois la notion de temps,
absorbé par ce que je fais, et j’adore ça ! Je suis très fier du projet
pour lequel nous nous rencontrons aujourd’hui, ce studio de 17m2 sur l’ile
saint louis. Je pense qu’il sera important pour mes futures réalisations.
Projet
Quel est votre prochain
projet ?
Actuellement, je travail sur
plusieurs projets d’appartement. Le premier est un grand appartement dans le
VIIIème arrondissement. Il s’agit du dernier étage, plateau entier de 120m2
d’un immeuble Haussmannien. Le second, place Monge, fait lui 35m2 et est
également au dernier étage. Enfin, aux Batignolles, je démarre la
restructuration complète d’un appartement de 80m2. Je suis également en train
de définir le concept architectural d’une jeune créatrice de bijoux. Enfin, à
Marseille, je rénove un loft en plein centre ville. Il s’agit de l’appartement
d’un photographe qui est aussi sont lieu de vie. Les proportions sont immenses.
400m2 au sol, 13m de hauteur sous plafond, 2 mezzanines. J’aime passer d’un
projet à un autre. D’un studio de 17m2 à un loft de 400m2. Finalement, je pense
qu’entre la réhabilitation d’une immense usine désaffectée et un petit studio,
ma vision reste la même, s’adapter au lieu dans le but de le rendre le plus
agréable et logique possible.
Pour contacter Thomas :
Sunday, October 4, 2020
Revue de Presse l'Etat du marché Immobilier parisien
REVUE
DE PRESSE SUR L’état du marché immobilier Parisien
au 4
octobre 2020
Des
prévisions de volume de ventes en 2020 en baisse par rapport à 2019
C/F chambre des Notaires de
Paris
Après la période de frénésie
post confinement et un retour en
masse des acheteurs sur le marché immobilier, pressés de mener à bien leur
projet immobilier, la fièvre acheteuse du printemps et de l’été
apparaît bel et bien terminée.
D’après la chambre des notaires : les
volumes de vente ont rebondi jusqu’au mois de juillet, mais restent encore
nettement en dessous de 2019, avec 918 000 ventes qui devraient être
signées à la fin décembre 2020. Un chiffre certes en net recul par rapport
au 1,065 million enregistré l’an passé mais qui placerait malgré tout 2020 à un niveau comparable
à celui de 2017, la 3ème meilleure année en termes de volumes de
transactions.( sur l’ensemble du territoire français ) C/F Meilleurs Agents
https://www.meilleursagents.com/wikimmo/comment-envisager-le-marche-immobilier-de-demain/?utm_source=campagne_barometre&utm_medium=email&utm_content=barometre_access_cta&utm_campaign=segment_old_estima:2009
A Paris, le prix au m² s’établit à 10 680 € le m² en juillet,
en hausse annuelle de 7,5%. L’augmentation
des prix s’est récemment atténuée dans la Capitale avec une hausse trimestrielle de 1,5% et de 0,8% après
correction de la variation saisonnière.
La petite
couronne, nouvelle locomotive ?
Dans un article « Les ECHOS » publié par Elsa Dicharry,
le 10 sept.
2020 :
La crise sanitaire
bouscule le marché immobilier
francilien. Pour la première fois depuis 2007, les prix à Paris augmentent
moins que dans sa banlieue, constatent les Notaires du Grand Paris.
« Etant donné les records de prix atteints dans la capitale, la petite
couronne est plus que jamais un marché de report […]. Mais il existe aussi une
autre explication : la volonté des acquéreurs de trouver de l'espace
et de la verdure a provoqué une hausse du prix des maisons supérieure à
celle des appartements dans la région », note Thierry Delesalle, président
de la commission des statistiques immobilières et notaire à Paris. Un phénomène
inhabituel.
Dès septembre : un Marché
différent lié à la crise économique qui se profile malgré une économie française
sous oxygène
D’après une enquête Meilleurs Agents :
Quatre
mois après le déconfinement et tandis qu’une deuxième vague de l’épidémie de
coronavirus semble s’amorcer, les particuliers ont en effet de plus en plus de
mal à se projeter dans l’avenir. La multiplication des annonces de plans
sociaux (Bridgestone, Renault, Auchan, Airbus, Nokia…), la hausse du
chômage avec la destruction d’emploi due à la pandémie et l’incertitude quant
aux conditions du chômage partiel de longue durée poussent d’ores et déjà une
majorité des candidats à la propriété à repousser leur entrée sur le marché.
Meilleurs
Agents titre : « Bienvenue dans une nouvelle ère »
et développe son
analyse :
« …. Au
ralentissement saisonnier habituel est néanmoins venu se greffer le contexte
sanitaire et économique actuel particulièrement trouble.
·
Traditionnellement plus calme sur le plan des
transactions, le mois de septembre a, sans surprise, vu le marché marquer le
pas en termes de prix
·
La tension immobilière entre acquéreurs et vendeurs se
relâche sur tout le territoire
·
Paris plafonne à 10 500 € du m²
Ces chiffres attestent bien d’un nouveau cycle pour le marché
immobilier, en effet, le marché rentre dans une phase de rééquilibrage, sans
pour autant parler d’effondrement des prix !
Considéré
depuis toujours comme un marché à part, Paris n’est pas épargné par ce
changement d’ère immobilière. Alors qu’en janvier, tous les signaux donnaient à
croire que la capitale dépasserait le seuil des 11 000 € du mètre carré au
plus tard à la fin de l’année, cette perspective semble s’éloigner davantage de
jour en jour. Touchée, comme les autres grandes métropoles françaises, par la
crise du coronavirus et les conséquences économiques qui y sont liées, la Ville
Lumière enregistre en effet une véritable chute de la demande. A cet
égard, notre Indicateur de Tension Immobilière (ITI) est sans appel : il
ne reste aujourd’hui plus que 6% d’acheteurs de plus que de vendeurs dans la
commune. Du jamais-vu depuis des années !
C/F
Meilleurs Agents
Enquête
le FIGARO par Guillaume
Errard, publié le 1er Octobre 2020
« L’envolée
des prix de l’’immobilier semble avoir du plomb dans l’aile. Une aubaine a
priori pour les futurs acheteurs. Mais il n’en est rien. Certes, les taux de
crédit sont toujours aussi bas, mais les prix restent élevés notamment
dans les grandes villes. Par ailleurs, beaucoup de ménages préfèrent attendre
avant de s’engager, en raison des craintes de hausse du chômage et des
licenciements. La fièvre acheteuse qui avait suivi la fin du confinement, a
ainsi laissé place à une ambiance plus morose. »
CARTE DES PRIX DE PARIS PAR ARRONDISSEMENT MEILLEURS AGENTS OCTOBRE 2020
Les Echos titre :
Immobilier : premières baisses de prix à Paris
La légère baisse des prix
observée à Paris et dans plusieurs grandes villes ne présage pas un
effondrement. Le marché reste globalement tonique en dépit des effets délétères
de la crise sanitaire.
Par Ann- Sophie Vion, Marie-Christine Sonkin
Publié le 1 oct. 2020
Les prix de l'immobilier
parisien ne devraient finalement pas franchir la barre symbolique des
11.000 euros le mètre carré, en tout cas en 2020. Ils retombent même,
selon les derniers chiffres de Meilleurs Agents, à 10.540 euros le
mètre carré au 1er octobre, soit une baisse de 0,5 % par rapport au
1er septembre. Un fléchissement qui ne doit cependant pas être interprété
comme les prémices d'un effondrement.
D'abord, les petites surfaces baissent très
peu (de 0,1 % seulement). Certes, les loueurs de meublés type
Airbnb
souffrent de la désertion des touristes, mais ils n'ont pas pour autant mis
massivement leurs biens en vente. « Selon la mairie de Paris, les
locations de ce type représentent 30.000 biens, soit seulement 2 % du parc
de l'immobilier parisien, relativise Pierre Vidal, responsable R & D chez
Meilleurs Agents. Leur réflexe est plutôt de mettre leurs biens en location
longue durée. Et de toute façon, une fois la vague Covid passée, les touristes
reviendront ! ».
Placements : les Français les plus aisés privilégient
l'immobilier
Prudents comme tous les
Français, les plus aisés privilégient les placements immobiliers. De quoi
alimenter la demande dans les prochains mois.
Tandis
que la majorité des ménages cherchent à privilégier une épargne disponible à
tout moment, comme le livret A, les Français les plus aisés préfèrent investir
dans l'immobilier (63 %). Selon l'observatoire de la banque privée,
ils considèrent ce placement comme le plus pertinent dans la période actuelle,
loin devant les actions (43 %), les fonds
en euros (37 %) ou bien encore les produits
de défiscalisation (34 %).
Selon l'Observatoire de la banque privée, sont qualifiés
comme « les plus aisés » les Français appartenant au Top 5 foyers en
termes de revenus (72 000 euros ou plus) et ayant un patrimoine financier de
100 000 euros et plus.
Article les ECHOS Par Delphine
Iweins
3 octobre 2020
Et demain ?
Aussi paradoxal que cela
puisse paraître et ce, alors même que les incertitudes se multiplient et pèsent
sur le marché (incertitudes sur l’évolution du contexte économique et
sanitaire, hausse du chômage, recommandations du HCSF…), c’est toujours le
moment de sauter le pas de la propriété ! En effet, à la faveur de
taux d’emprunt historiquement bas, le pouvoir d’achat immobilier des
Français est au beau fixe (76 m² en moyenne) avec une durée
d’amortissement record (moins de 3 ans).
Loin de la fermeture drastique du robinet du crédit observée
entre décembre 2011 et janvier 2013 au cours de laquelle la production de
crédit avait été divisée par 2,5, l’heure est au resserrement des conditions
d’octroi. La politique développée au cours du dernier trimestre par les
établissements bancaires tend d’ores et déjà à exclure de l’emprunt une partie
des acheteurs considérés parmi les plus fragiles (ayant un taux d’effort supérieur
à 35%, et sans apport )
Selon une étude du
CREDIT AGRICOLE, on observe depuis la fin de l’année
2019 un durcissement des conditions d’octroi de prêt (il faut disposer
d’un apport personnel, respecter un taux d’endettement de 33 % au maximum et
enfin ne pas emprunter au-delà de 25 ans). Associé à l’augmentation des taux
d’emprunt, de nombreux acheteurs, souvent primo-accédants, ne remplissent plus
les conditions nécessaires pour emprunter et ont dû remettre à plus tard leur
projet immobilier.
Conclusion : compte-tenu
de l’ensemble de ces indicateurs, les experts s’attendent à une importante
baisse des ventes et des achats en 2020, par rapport à l’année 2019. Elle
devrait durer jusqu’à 2021.
Par ailleurs, la demande sera principalement impactée par la
hausse du chômage prévisible et malheureusement déjà constatée. Un phénomène
d’autant plus inquiétant pour l’avenir du marché immobilier que cette
croissance brutale avec un pic estimé à 11,5% à la mi-2021 pourrait mettre
plusieurs années à s’inverser (10% encore attendus en 2022) et devrait
concerner l’ensemble du territoire, principales agglomérations comprises.
Les différentes alertes actuelles sur les fondamentaux de
l’économie laissent augurer de l’entrée du marché dans une nouvelle
ère. Les analyses prospectives de notre équipe
scientifique plaident en faveur d’un rééquilibrage de celui-ci à défaut
d’un véritable retournement. La volonté farouchement annoncée du
gouvernement d’éviter autant que faire se peut un reconfinement généralisé,
l’instauration par l’Etat de filets de sécurité pour soutenir la situation économique
dans le contexte sanitaire actuel et la poursuite d’une politique monétaire
accommodante par la Banque Centrale Européenne conduisent à anticiper un
marché en phase de stabilisation.
Cette période incertaine et inédite qui s’ouvre devant nous
alors même que l’épidémie de coronavirus n’est pas encore maîtrisée devrait en
effet être marquée par l’arrêt de la hausse continue des prix connue
depuis cinq ans. Pour autant, la question d’un possible effondrement tarifaire
semble peu probable au sens où la demande, même en passe de se contracter,
devrait rester soutenue grâce aux taux d’emprunt toujours favorables qui
continueront à offrir des conditions de financement et un pouvoir d’achat
exceptionnels aux acquéreurs parvenant à sécuriser leur financement.
Au vu de l’ensemble de ces éléments, l’équipe scientifique
de Meilleurs Agents projette une baisse contenue des prix en France de
l’ordre de 1% d’ici septembre prochain avec un volume de transactions de 850
000 à 900 000 pour l’année 2021. Par ailleurs, plus la reprise se fera
attendre, plus les grandes métropoles (traditionnellement locomotives du marché
immobilier hexagonal) seront également exposées.
Enquête réalisée par N. Hatem
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