Monday, December 26, 2022
Sunday, November 27, 2022
L'ultra LUXE: at home
L’ultra luxe : at home
Pour surprendre les VIC (very important client) dans l’aménagement
de leur « sweet home » les marques de luxe se lancent dans un nouveau
segment du marché de la décoration et du design de « luxe »
COCOON une création de la collection Nomades design Freres Campana Photographe: Tommaso Sartori |
Armani Casa qui lance une ligne de mobilier et un studio d’architecture
d’intérieur, Louis Vuitton avec ses objets « Nomade » une collection
de meubles et d’objets inspirés du voyage conçus en collaboration avec des
designers de renommée internationale, Fendi avec Fendi Casa et beaucoup d’autres….
"Je dessine toujours les intérieurs dans lesquels j'aimerais vivre" déclare Giorgio Armani
INTERIOR DESIGN SERVICE, sous la supervision directe de Giorgio Armani, offre un service complet de design pour une grande varieté de projets : appartements dans des lieux exclusifs, avions et yachts privés, villas exotiques et prestigieux complexes résidentiels. L’objectif, en déclinant le style Armani, étant de répondre aux exigences et aux souhaits du client premium dans un mode « sur mesure »
« Nous avons une équipe interne
d'architectes et d'architectes d'intérieur, qui élabore une proposition
répondant au brief et aux exigences du client. Nous commençons généralement par
un moodboard pour comprendre ce qu'il souhaite, puis nous entrons dans les
détails, allant de la disposition des meubles, des rideaux, des revêtements
muraux, de la salle de bains et de la cuisine ainsi que de la finition
architecturale », détaille l'un des représentants du studio de
création qui travaille sur un nombre très limité de projets - environ dix par
an. Impossible toutefois d'en connaître la nature précise.
Fendi Casa, c’est la ligne destinée à sublimer la maison
imaginée par Fendi. Avec une offre à 360°, la maison propose avant tout de
composer l’ensemble des pièces à vivre avec du matériel signé Fendi. Dans la cuisine, le plan de travail revêt ainsi les
iconiques double FF, tandis que dans le salon, les canapés, tables-basses et
autre commodes sont également imaginés par les architectes de la maison
italienne. De quoi commander l’entièreté de sa décoration d’intérieur
directement chez la marque de luxe. Cette dernière est d’ailleurs à
l’origine de plusieurs projets de décoration d’envergure, dont le Yacht de Lady Lara Benetti, premier yacht de luxe décoré par Fendi Casa
Hermes et les « objets de vie intérieurs » expose
sa promesse :
Cette année les collections pour la maison mettent à l’honneur
le mobilier.Tables, chaises, fauteuils aux formes simples multiplient les
détails de finition.L’esprit et la main transforment la matière grâce aux
savoir-faire uniques et innovants de l’artisan.Fontionnels et vivants le
mobilier et les objets habillent les intérieurs de tonalités neutres ou vives,
imprègnent et structurent l’espace, et tissent une relation forte avec notre
intérieur.
Equilibre d’Hermès
Le Britannique Jasper Morrison a dessiné une table, une chaise et un fauteuil desquels se dégagents légèreté et simplicité. De près les formes de ces trois objets se révèlents plus complexes. Une galette de cuir piqué sellier compléte les assises en s'intégrant parfaitement dans les ouvertures astucieuses pour plus de confort.
Du réfectoire du couvent au monde du Luxe ? découvrez le récit de cette création à travers cet article du Monde :
Le designer Jasper Morrison réinterprète sa chaise de couvent (lemonde.fr)
Mais le véritable luxe pour nos « sweet home » ne serait-il pas tout simplement dans le « durable » ?
Le site LUISAVIAROMA expose sa vision on line sur son
site de vente : « Le développement durable, c’est tendance. Aujourd’hui,
design et durabilité vont de pair. Découvrez notre sélection d’ameublement et
d’objets de décoration pour la maison à la fois fonctionnels et respectueux de
la planète et des personnes qui les fabriquent. »
Ameublement et objets design durables | Luisaviaroma
Vers le "recycling & upcycling" Récupération et transformation de matériaux recyclés ou
détériorés pour la création de nouveaux produits de Luxe : l'ultime raison d'aimer ces objets différents et uniques ?
Une enquête #searchmyhomeinparis
Et pour trouver votre "sweet home"cliquez ici
Saturday, October 29, 2022
Marianne Evennou: l'architecte de l'intime
Inspirante et hyper douée, cette architecte chevronnée a créé son style ! Déjà à l'honneur sur ce blog en 2017,
c'est cette fois ci le Magazine ELLE Decoration qui l'a met à l'honneur sur sa couverture :
Pour tout vos projets immobilier ( recherche, achat, estimation ....) Contacter Nathalie
Saturday, September 10, 2022
Le Grand Prix de l’urbanisme 2022 décerné à M. Franck Boutté
Franck Boutté @Jean-Marie Heidinger |
Qui est Franck Boutté ?
Une figure
incontournable, désormais, dès qu’il s’agit d’enjeux environnementaux surtout
dans les villes, que l’on qualifie de « villes durables » à
transformer via différents concepts dont certains « éco-citoyens »
comme celui de « rue commune »…
Ses initiatives
visionnaires sont à découvrir d’urgence à travers son site :
agence@franck-boutte.com / www.franck-boutte.com
Portrait :
Franck Boutté, (né en 1968 ) fondateur et président de l’atelier
d’ingénierie de la ville durable Franck Boutté Consultants, obtient d’abord son
diplôme d’ingénieur civil des Ponts et Chaussées (1988-1992) avant de suivre
pendant quatre ans l’enseignement de l’atelier UNO à l’école nationale
d’architecture Paris-Belleville, qu’il quitte avant de passer son diplôme pour
entamer son parcours professionnel.
De ce parcours est née la volonté d’effectuer la synthèse de ces deux univers qu’il pense complémentaires et indissociables, à travers l’exploration transdisciplinaire des problématiques environnementales et de développement durable.
Composé de profils souvent hybrides (ingénieurs, architectes, urbanistes, chercheurs), l’Atelier intervient sur l’ensemble des enjeux environnementaux, à l’échelle des projets architecturaux, urbains et territoriaux en accordant une place importante à la recherche & développement et à l’innovation.
En 2022, le Grand Prix de l’Urbanisme est décerné à Franck Boutté par le ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires et le ministère de la Transition énergétique pour sa démarche pionnière sur l’ingénierie environnementale des projets architecturaux, urbains et territoriaux.
Réuni le 29 juin 2022 à l’initiative du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et du ministère en charge de la Ville et du Logement, le jury a décerné le Grand Prix de l’urbanisme à Franck Boutté, ingénieur des ponts et chaussées, formé à l’architecture. Ce prix lui sera remis par les ministres à la fin de l’année 2022.Créé en 1989, le Grand Prix de
l’urbanisme distingue chaque année une personnalité reconnue par un jury
international. Il valorise l’action des professionnels qui contribuent à faire
avancer la discipline et à améliorer le cadre de vie des habitants de tous les
territoires.
Cette année, le jury a désigné Franck
Boutté pour sa démarche pionnière sur l’ingénierie environnementale des projets
architecturaux, urbains et territoriaux. Sa double approche d’ingénieur et de
concepteur, et son positionnement de conseil et d’assistance à maîtrise
d’ouvrage, lui permettent de réinterroger les projets à l’aune de solutions
innovantes mais aussi contextuelles voire vernaculaires. Ses réalisations
démontrent qu’il est possible de proposer des projets énergétiquement plus
sobres, plus résilients face au changement climatique, mais aussi plus
agréables à vivre.
Coordonnateur en 2003 d’un guide sur la construction durable, puis très vite engagé sur de nombreux projets de bâtiments à faible impact environnemental, il élargit progressivement son champ de réflexion et d’action au « projet urbain », en cherchant à une échelle plus large que celle du périmètre d’intervention les leviers de soutenabilité les plus efficients.
En réaction au modèle du bâtiment à
énergie positive, il formalise en 2010 le concept de TEGPOS, territoire à
énergie globale positive, pour revendiquer le passage nécessaire du bâtiment au
territoire et la prise en compte des multiples composantes de l’énergie.
Au Maroc, à Casablanca (Anfa et Zenata),
il travaille avec Bernard Reichen sur l’écologie méditerranéenne, renouant avec
des savoirs vernaculaires et l’art « de l’ombre et du vent », essentiels en
l’Europe à l’ère du réchauffement climatique.
Pour le projet d’aménagement de l’Île de
Nantes, il invente avec son équipe une charte de développement durable et une
méthodologie de prescriptions négociées, basée sur des « figures de durabilité
», dans la continuité de la réflexion déjà entreprise lors du plan guide
d’Alexandre Chemetoff.
A plus grande échelle, sa collaboration
avec François Leclercq sur le SCOT de Montpellier lui offre l’opportunité de
faire naître un projet de territoire qualitatif traitant de la revitalisation
urbaine dans une démarche métaboliste intégrant les risques et valorisant
l’eau, la nature, l’agriculture, et l’énergie.
Il est également mobilisé avec Richez_Associés
et Léonard sur le projet de la Rue commune qui vise à fournir aux collectivités
et aux organisations citoyennes un cadre et des outils pour engager la
transition de rues ordinaires en « communs », à l’heure de la ville
post-carbone.
Récemment lauréat avec le paysagiste Bas
Smets des abords de Notre Dame, il imagine avec l’équipe un mode de
refroidissement du sol, prévenant la formation d’îlots de chaleur urbains.
Il défend « la part inconstructible des territoires » par un réseau de « vides
» sanctuarisés. Et propose des trajectoires pour guider la transition
écologique des territoires : la restauration des écosystèmes naturels, la
neutralité carbone, la dimension inductive et régénérative des projets sur le
territoire et leur capacité engageante vis-à-vis des citoyens. A cet égard, il
participe à un renouvellement de la dimension politique de l’urbanisme.
C’est un méthodologue, il dit construire
sa pensée grâce à son action : « Je ne peux pas dissocier la pensée de
l’action. Je m’intéresse plus à ce que je fais qu’à ce que je pense. »
Le Jury a salué la qualité des 6 autres
équipes ou personnalités sélectionnées : Dominique Alba, directrice générale de
l’APUR ; Nicolas Detrie, créateur de Yes we camp ; Sebastien Marot, philosophe
chercheur et enseignant, Claire Schorter, Simon Teyssou et l’agence TVK,
architectes-urbanistes.
Leur apport est immense combiné à celui
du lauréat en offrant des perspectives d’avenir à l’urbanisme telles que la
nécessité de changer de modèle, de méthodes voire de société avec un degré
différent de radicalité. Ils évoquent l’évolution du jeu des acteurs, la
plupart partant du projet, source de leçons et d’expérimentation, mais aussi de
lectures, d’écrits, de rencontres, pour ouvrir des perspectives pour la
diversité des territoires des plus métropolitains aux plus ruraux. Ils
privilégient la mise en relation des espaces, mais surtout des sujets, en
défendant la sobriété, déplorant la financiarisation, source de renchérissement
des villes, et privilégiant l’entrée environnementale mais aussi le collectif,
au sein des équipes, avec d’autres équipes, avec des spécialistes voire avec
les habitants ou les preneurs d’initiatives. Ils appellent à partager les
enjeux, et dépasser les controverses, pour faire la ville et la vie meilleures.
La Rue Commune -
Transformons ensemble la rue métropolitaine
AGENCE
FRANCK BOUTTE CONSULTANTS - Franck BOUTTE - LES 100 QUI FONT LA VILLE -
INNOVAPRESSE
Thursday, May 26, 2022
Découvrez l'histoire du Marché des Enfants Rouges ...
Ce marché - un des plus anciens de Paris- avant de donner son nom à un des secteurs les plus recherchés du Marais, et plus spécifiquement du 3e arrondissement, connut à cet emplacement plusieurs « vies »
Cet ancien marché couvert, qui a donné son nom au micro quartier « des ENFANTS ROUGES » fut il y a bien longtemps un hôpital orphelinat, implanté au 16ème siècle, c’est en effet Marguerite de Valois Angoulême, sœur de François 1er qui créa en 1535
L’ hôpital des ENFANTS DIEUX destiné à soigner les enfants « errants » dans les rue de Paris, ces enfants prénommés « Enfants de Dieu » étaient vêtus de capeline rouge, symbole de la charité chrétienne et furent baptisés les « ENFANTS ROUGES » par le peuple !
Au XVI° siècle, bon nombre d’enfants, orphelins de père et de mère, sont logés par l’Hôtel Dieu. Maladies infectieuses, insalubrité, ces enfants étaient malheureusement voués à une vie trop courte…En 1536, Marguerite de Navarre, la sœur de François 1er, décide de créer un hôpital dont le but serait de recevoir ces orphelins, appelés les Enfants de Dieu
Pourquoi cette couleur ? Dans l’art chrétien le ROUGE
symbolise le St Esprit sous la forme du feu, chargé du pouvoir de régénération
et de purification des âmes, les vêtements rouges portés par le pape le
Vendredi Saint rappelant l’Amour du Christ pour l’humanité
L’institution ferme en 1772 après sa fusion avec l’hôpital des Enfants trouvés, créé par Vincent de Paul et placé sous l’égide de l’Hôpital général de Paris. Les petits orphelins sont alors transférés aux Enfants trouvés de l’Île de la Cité.
C’est en hommage à cette institution que le marché devint au 18ème siècle, le marché des Enfants-Rouges, un nom qui sera étendu au quartier délimité par la rue du Temple, la rue Pastourelle, le boulevard des Filles-du-Calvaire et la place de la République
Des vestiges de l’hospice sont encore visibles aujourd’hui
au numéro 87 et 90 de la rue des Archives
Pourquoi
le quartier des Enfants-Rouges à Paris s'appelle-t-il ainsi ? | Actu Paris
Le Marché des Enfants Rouges est aujourd’hui un espace
de convivialité, où marchands et habitants cohabitent en toute sympathie. Les
commerçants sont présents durant l’année entière. Parmi eux, des producteurs
bio, cavistes, ostréiculteurs, traiteurs spécialisés. Les terroirs des régions
françaises jouissent d’une belle représentation.
En plus des produits français, quelques stands offrent
un large choix de produits marocains, asiatiques et méditerranéens. Des
restaurants cafés, un fleuriste et même un photographe y sont également
implantés et appréciés des visiteurs.
Il y a quelques années, le Marché des Enfants Rouges a
bien failli être détruit. La mairie de Paris voulait le détruire pour y
construire un parking, une crèche et une bibliothèque, tout en conservant
quelques stands. Des associations d’habitants se sont mobilisées, et ont réussi
à conserver le marché en 2007.
Parcouru par des dizaines de riverains et de touristes chaque
jour, le Marché des Enfants Rouges est un lieu parisien à découvrir, pour aimer
encore plus notre capitale.
Thursday, March 31, 2022
L'Agence des Enfants Rouges bientôt RIVE GAUCHE
"Historiquement implantée sur la rive droite parisienne et dans son hyper centre, l’enseigne Les Enfants Rouges va exporter à la rentrée son concept à succès sur la rive gauche dans la vivante rue du Cherche-Midi. Entretien avec les fondateurs Philippe Gaudry et Franck Aprile. L’aventure des Enfants Rouges a débuté en 2010 avec l’ouverture d’une première agence plantée face au marché éponyme dans le 3e arrondissement de Paris. Il a suffi de quelques années au duo fondateur pour asseoir une réputation de sérieux et développer son concept fédérateur d’immobilier de proximité. Face à son succès, l’enseigne prend rapidement son envol et se duplique d’abord dans la même rue, puis Place des Vosges, à Oberkampf et tout récemment rue du Château d’Eau dans le 10e arrondissement : « Cette nouvelle agence ouverte début 2020 a rencontré très vite sa clientèle. Elle inaugure un nouveau concept de conciergerie axè sur le service et la mise en relation de professionnels liés à l’immobilier. Après plus d’une décennie sur le marché parisien, nous restons leader dans le 3e arrondissement et notre agence Place des Vosges s’est hissée cette année en première place des ventes dans le 4e arrondissement », explique Philippe Gaudry.
Le projet de passer rive gauche à la rentrée poursuit la quête initiale des fondateurs avec un agence imaginée par leur designer fétiche Cyril Paillot :« Nous serons rue du Cherche-Midi, une rue de bouche, vivante et dynamique qui a les atours des quartiers que l’on affectionne et dans laquelle nous imprimerons notre vision d’un immobilier de proximité, en phase avec le quartier mais sans faire dans l’ultra-luxe », confie Philippe Gaudry.
A propos du marché parisien en pleine mutation, Franck Aprile souligne « Le marché dans l’hyper centre de Paris est devenu compliqué depuis la crise sanitaire et l’absence de la clientèle étrangère a provoqué une baisse des ventes assez significative. Nous ne sommes clairement plus sur un marché spéculatif, le rapport acquéreurs-vendeurs s’est équilibré et on revient à un marché raisonné. Toutes ces nouvelles données nous ont poussé à être encore plus précis sur les estimations : nous devons fournir un véritable travail d’experts vis-à-vis de nos clients ». La rentrée ? « Elle devrait être plus dynamique, nous espérons le retour des étrangers. En tout cas certaines banques londoniennes réinstallent leur siège à Paris... », conclu Franck Aprile. "
Article Ecrit par Sandra Serpero
Monday, March 7, 2022
Revue de presse sur L’état du marché immobilier Parisien au 7 mars 2022
Baromètre SELOGER paru en Décembre 2021
"À Paris, la hausse du prix de l'immobilier ralentit mais persiste !
Dans la
Ville-Lumière, l’exode urbain (beaucoup de ménages ont délaissé la capitale
pour s'établir dans des villes moyennes ou encore en grande
périphérie, en quête de verdure et de prix plus accessibles, NdlrR) n'a pas
échappé aux professionnels du secteur de l’immobilier. Pour autant, ces
départs massifs (à la rentrée dernière, les écoles parisiennes ont
accueilli 6 000 écoliers de moins qu'en 2020, NdlR) ne semblent
pas avoir impacté durablement le marché immobilier de l'ex-Lutèce. Il
y a - et il y aura toujours - des amoureux de la capitale en recherche d’un
appartement, même si l’on relève désormais des contrastes parfois inattendus entre les tendances relevées
dans les vingt arrondissements parisiens.
Paris : la
hausse des prix immobiliers accélère dans l’est de la capitale !
La
progression la plus importante a été relevée dans le nord-est
parisien : le prix au mètre carré dans
le 19e arrondissement de Paris enregistre 13,4 % de hausse sur un an. Il
en va de même dans les 4e, 10e, 11e, 12e et 13e arrondissements avec des
augmentations de prix qui oscillent
entre 9 % et plus de 12 % sur un an. A l’inverse,
le prix
au m² dans le 8e arrondissement de Paris ralentit, il
n'augmente que de 0,6 % sur un an en
novembre (vs + 1,4 % sur un an en octobre dernier).
Certains professionnels observent actuellement un regain d’intérêt pour certains quartiers qui, alors qu'ils se contentaient autrefois de constituer un marché de report pour les Parisiens, sont désormais particulièrement recherchés. C’est notamment le cas du 11e et plus largement de tout l’est Parisien, considéré comme jeune, dynamique et décontracté (certains esprits chagrins ajouteraient « bobo »…). Bon nombre de ces secteurs sont désormais aussi prisés que le quartier du Marais pouvait l'être, il y a quelques années encore, et voient leurs prix de vente augmenter régulièrement. Très prisé, le 11e - pour ne citer que lui - a vu le prix de son immobilier accuser 9,7 % de hausse annuelle. Pour y devenir propriétaire comptez, en moyenne, 10 539 €/m²."
La Grande Couronne, et la Seine-et-Marne en particulier,
tiennent un rôle de plus en plus essentiel pour accompagner la croissance des
ventes et répondre aux besoins des acquéreurs
Depuis 20 ans, le poids de la Capitale, dont le marché est
fortement contraint par le manque d’offre, se réduit. Dans un marché partout en
croissance si l’on compare les ventes de 2001 et 2021 (+16% et 24 200 logements
vendus en plus) seul le marché de la Capitale est en très léger repli. La part
des ventes à Paris dans le total francilien recule de 24% en 2001 à 20% en
2021.
Le
marché de la Grande Couronne représente désormais 46% des ventes franciliennes
contre 41% il y a 20 ans. Il concentre la majeure partie des ventes de maisons
(3 maisons vendues sur 4) et un appartement sur 3 est désormais vendu en Grande
Couronne, contre un sur 4 il y a 20 ans.
Carte des Prix source Notaire du Grand Paris : par arrondissement au 4e TRIMESTRE 2021
Retour à la normale et optimisme tempéré pour les prochains mois
Les facteurs qui ont apporté un soutien à l’activité et dynamisé les ventes dans l’ancien sont toujours présents (démographie, besoins en logement, épargne de précaution, « pierre-plaisir » et « pierre-refuge »). Les ménages ont plus que jamais le souhait de devenir propriétaires.
On espère, comme cela a souvent été le cas dans le passé, que l’élection présidentielle n’ait que très peu d’impact sur le marché. On ne peut que regretter que la question du logement ne fasse pas l’objet d’une préoccupation plus active des candidats et soit absente des débats alors qu’elle est essentielle pour les ménages.
Quelques éléments de tensions pourraient cependant se manifester courant 2022. Les taux d’intérêt sont toujours très attractifs, malgré une très légère hausse en ce début d’année. Dans sa note du 15 février « Indicateur des taux », l’Agence Nationale pour L'Information sur Le Logement observe une hausse de « l’ordre de 0,2 point de base pour les meilleurs profils », « sous l’effet conjugué de l’inflation et de la croissance des taux d’emprunt d’Etat ». Il faut une nouvelle fois redire que l’attractivité des taux d’intérêt et un accès au crédit facile est la condition essentielle de la fluidité du marché.
SOURCE MEILLEURS AGENTS
À Paris, le recul des prix observé depuis la rentrée de septembre semble enfin marquer le pas (0%). Dans la capitale, les prix ne devraient donc pas repasser sous le seuil des 10 000 €/m². Il est cependant encore trop tôt pour affirmer que le phénomène baissier (-1,5% en un an) est bel et bien fini mais les experts de Meilleurs Agents se montrent optimistes. En effet, le nombre d’acquéreurs est en légère augmentation à Paris où l’indice de tension immobilière (ITI) s’affiche à 13% au 1er février, contre 10% il y a un mois. Un retour des acheteurs que l’on observe aussi dans la plupart des grandes villes françaises, à l’exception de Nantes (-6%). Ainsi à Marseille, Lille ou Lyon, on compte désormais respectivement 14%, 15% et 7% d’acheteurs de plus que de vendeurs, contre 9%, 12% et 3% en décembre.
Un
signal fort qui augure là encore d’un printemps immobilier dynamique.
Blog searchmyhomeinparis
#searchmyhomeinparis