Saturday, June 13, 2020
Friday, May 1, 2020
Terrasses de PARIS c’était « avant »
Malgré ce titre un peu nostalgique, nous savons
tous que nous les retrouverons un jour : ces joyaux de Paris, ce trait
d’union à tous les Parisiens : nos chères terrasses de cafés ! Au
nombre de 12 000 à Paris, objet de nombreuses réglementations déjà
existantes (et en route vers de nouveaux cahiers des charges post-Covid) c’est
à travers le filtre de l’histoire de quelques-uns de ces cafés
« mythiques » que nous avons regardés !
Les Cafés
Terrasses de Paris : lieux mythiques et inspirants
Qu’ils
soient appelés brasseries, bistrots ou cafés, ils sont le reflet de l’histoire
à travers les siècles : lieux de conversation : une passion
française, lieux de débats politiques, philosophiques ou littéraires, mais
aussi de renseignements !
« L'histoire des cafés est enfin celle des individus qui
ont fait la France, de Ravaillac à Charlotte Corday en passant par Robespierre,
Voltaire et Sartre, que le lecteur retrouvera ici sous des aspects souvent
inattendus. » je cite Gérard Letailleur, auteur de « l’histoire insolite
des cafés parisiens » aux Editions Perrin
Le tout
premier sera le PROCOPE, premier café glacier à ouvrir ses portes en
1686, mais aussi premier café philosophique à offrir un décor luxueux !
Jean-Jacques Rousseau dans les Confessions, parle aussi de ses
visites au café à toutes les heures de la journée. Il écrit : Voltaire avait la
réputation de boire 40 tasses de café chaque jour pour l’aider à rester éveillé
pour penser, penser, penser à la manière de lutter contre les tyrans et les
imbéciles. Montesquieu,
dans la 36e de ses Lettres
persanes, écrit en parlant du café Procope :
[Il y a un établissement] où l'on apprête le café de telle manière qu'il donne
de l'esprit à ceux qui en prennent ; au moins, de tous ceux qui en
sortent, il n'y a personne qui ne croie qu'il en a quatre fois plus que
lorsqu'il y est entré.
A la fin du
XVIIIe on estime déjà à 3 000 le nombre de cafés dans Paris !
Les
artistes, peintres poètes penseurs écrivains philosophes à travers les siècles
s’y retrouvaient, quelle que soit l’époque : Rousseau, Verlaine,
Sartre, Cocteau, Picasso ou Hemingway, entre nuages de fumée et vapeurs
d’alcool, de Montmartre à Saint Germain des Prés
La Closerie
des Lilas
C’est en
1847 qu’ouvre entre Port Royal et Montparnasse la Closerie des
Lilas : ancien simple relais de poste sur la route de Fontainebleau :
premier café qui a donné la réputation artistique du quartier de Montparnasse.Au
XIXème siècle, le restaurant jouit de sa proximité avec le bal Bullier,
véritable rendez-vous
mondain de la scène culturelle parisienne fréquenté entre
autres par le couple Sonia et Robert Delaunay, attirant de fait écrivains et
peintres. Zola,
Mallarmé, Paul Cézanne ou les Frères Goncourt
Puis vient au XXème siècle une seconde vague d'artiste : des dadaïstes
Tristan Tzara et André Breton aux américains de la génération perdue : Hemingway
ou F.S. Fitzfgerald en tête, Paul Verlaine et Guillaume Apollinaire ensuite ont
participé à la légende du lieu en se réunissant tous les mardis avec d’autres
hommes de lettres de l’époque pour débattre, échanger et déclamer des poèmes.
Les américains fuyant la prohibition, s’y installaient également pour boire en
toute tranquillité et refaire le monde comme Ernest Hemingway, Scott Fitzgerald
ou Henry Miller. D’autres grands noms s’y retrouvaient aussi comme Oscar Wilde,
Samuel Beckett ou encore Jean Paul Sartre.La closerie des Lilas est l'un des
lieux de la littérature et de la poésrie les plus légendaires de Paris .
SEMPE : Cafe de FLORE |
Le Café de
Flore
Lieu
symbole de l'intelligentsia de gauche, le Café de Flore n'a pas toujours été un
foyer d'accueil progressiste. Fondé en 1887, il accueille d'abord les grandes
figures de l'Action Française, mouvement nationaliste d'extrême droite. Mais
dans les années 2O, la vague surréaliste s'installe au Flore. Guillaume
Apollinaire, puis Jacques Prévert, Boris Vian et enfin le couple Simone de
Beauvoir et Jean-Paul Sartre
Véritable
institution de St Germain des Prés où on s’y installe plus pour être vu
qu’autre chose, le Flore a accueilli au 20ème siècle les plus grands noms de la
littérature. Le mythique couple Jean Paul Sartre et Simone de Beauvoir y
restaient près de 8 heures par jour.
Albert
Camus, Boris Vian ou Jacques Prévert y venaient également pour participer aux
débats autour des courants existentialistes ou progressistes. Difficile de
parler du Flore sans évoquer son voisin les Deux Magots où les artistes
venaient aussi en nombre, et jonglaient entre les deux établissements.
Le Café de
la Paix
Fin XIXe,
un nouvel axe se dessine pour le monde du luxe autour de la place
de l’Opéra, de la place Vendôme, et de la rue Cambon (
Gabrielle Chanel y installa ses ateliers et sa boutique au début du XXe) proche
des Grands Boulevards, centre de la vie sociale d’alors, promenade urbaine
vouée à la flânerie, rythmée par les cafés, théâtres et autres lieux d’attraction
du public
La récente
construction de l’Opéra Garnier en 1875 ainsi que le Grand Hôtel dont le Café
de la Paix fait partie intégrante symbolisent l’essor de la bourgeoisie et du
capitalisme naissant
Le décorum Second Empire donne le ton avec ses dorures
clinquantes, ses colonnes en stuc et chapiteaux corinthiens, hauts plafonds,
plafond décoré de figures mythologiques, mobilier d’empereur, comme les tables
en marbre avec pieds de lion en bronze
Parmi ses
illustres habitués on notera Émile Zola, Guy de Maupassant, Oscar Wilde, Marcel
Proust, André Gide et l’incontournable Ernest Hemingway, mais aussi lieu de
rendez-vous du « Tout Paris »
Première projection de cinéma : l’innovation avant
tout !
Le sous-sol du café de la Paix accueille en décembre 1895 la
première projection publique cinématographique organisé par sous la houlette du
Père Lumière : 20 minutes de projection, une dizaine de films projetés
pour un public de 50 personnes !
En 1914, les taxis de la Marne en route pour le front défilent
devant l’établissement. Clémenceau assiste en 1918 depuis le premier étage du
café de la Paix au défilé des troupes devant l’Opéra.
Fermé pendant toute la seconde guerre mondiale, le Café rouvre ses
portes pour servir le premier repas du Général de Gaulle dans ce Paris enfin
libéré.
Une page se tourne….
Le Procope 13 rue de l’Ancienne Comédie 75006
La Closerie des Lilas 171 bd du Montparnasse 75014
Le Café de Flore 172 bd St Germain 75006
Le Café de la Paix 5 place de l’Opéra 75009
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Wednesday, March 25, 2020
MAN RAY et PARIS
Man
Ray et Paris
Lorsqu’il
arrive à Paris, en 1921, de New York, Man Ray ignore encore qu’il va s’y
installer pour de nombreuses années, rencontrer la célébrité et y faire l’objet
d’expositions et d’hommages post hume multiples (Cette année encore Le Musée du Luxembourg lui consacre une
exposition intitulée « Man Ray et la photographie de mode » du 9
avril au 26 juillet 2020. Un artiste déjà mis en avant par le Grand Palais lors
d'une rétrospective en 1998, puis par la Pinacothèque en 2008.)
Invité
par son ami franco-américain Marcel Duchamp-inventeur des « reay-made » et
l’un des fondateur du mouvement « Dada » (initié aux USA) qui
l’héberge dans son appartement, il rejoindra rapidement Montparnasse, épicentre
durable de la vie de « bohème » que mènent tous les artistes de cette
époque bien nommée « les années folles »
L’émulation
ressentie au contact des plus grands artistes de l’époque : Picasso,
Cocteau, Modigliani, Foujita, Picabia, Braque, Derain mais aussi Stravinski
Tristan Tzara, Hemingway Chanel ou Paul Eluard lui fera
ressentir Paris comme son port d’attache, bien qu’il en répartira
pendant la guerre en 1940 avant d’y revenir et d’y demeurer jusqu’à la fin de
sa vie
Avant
de devenir un des plus grands artistes du mouvement « surréaliste »
en tant que photographe, Man Ray voulait être peintre (puisque la peinture représentait
le mode d’expression le plus naturel et aussi la reconnaissance suprême pour
tout artiste jusque-là) mais le sort en décida autrement pour celui qui fut
présenté peu de temps après son arrivée à Paris, comme photographe de
mode à Paul Poiret ( le « roi de la mode » à qui l’on doit surtout
d’avoir décorseter les femmes, ouvrant la voie à Chanel )
Gabrielle Chanel photographiée par Man Ray 1935 |
C’est
cependant en photographiant la jet set : aristocrates, femmes du monde,
couturiers et tous ses amis artistes qu’il se fera remarquer avant d’être
embauché officiellement comme photographe de mode par Vanity Fair, Vogue puis Harper's Bazaar
Dès
1922, il emménage rue Campagne Première (au 31 Bis) dans
un très bel immeuble où il installera son atelier, pouvant investir « les
cachets » de photographe de mode*, pour y développer son travail de
recherche personnel, à travers le développement de nouvelles techniques comme
la solarisation, le rayogramme, la surimpression, le photomontage, et
différentes autres techniques de tirage photographique
Man Ray habita 31Bis rue Campagne Première |
Il
y vivra plusieurs années, notamment avec sa compagne et inspiratrice des débuts
Kiki de Montparnasse, témoin d’un Paris où les femmes posaient nues et
où les fiacres roulaient encore dans la capitale (jusqu’en 1922)
Le Violon d'Ingres Kiki de Montparnasse |
puis avec la
très belle Lee Miller, qui deviendra – après avoir été son assistante – et sa
muse, elle aussi photographe et même reporter de guerre pendant la 2e
guerre mondiale
Lee Miller et Man Ray procédé de solarisation |
Man Ray est multi facettes : entre ses
photos-portraits de la Jet Set, ses photos de Mode pour la presse et ses
compositions surréalistes (photos et films), il maximise son talent en le
déployant sur plusieurs horizons….
Paris
devient le théâtre où
sa créativité se développe, enrichie par les contacts qu’il nous avec ses amis
artistes des cercles surréalistes entre autres ; lui l’américain de Brooklyn.
Ce
Paris très « arty » où il fréquente plusieurs milieux : les surréalistes,
peintres, écrivain, les créateurs qu’on disait à l’époque « couturiers » de
mode, la presse, la jet set , le « tout Paris »
Paul Eluard et sa femme Nusch |
Ce
Paris des fameux « bals » inspirant, où tout est possible «
artistiquement » il va s’y installer durablement et y vivre plusieurs « amours
» notamment avec la sublime Lee Miller
Ce
Paris à l’image de sa jeunesse, des années où son talent s’est affirmé, puis «
reconnu » et où il devint cet artiste qu’il a toujours souhaité devenir.
Ce
Paris, il va l’aimer jusqu’à collectionner les clichés d’un autre immense photographe :
Eugène Atget, son voisin de la rue Campagne Première dont Bérénice Abbott lui
fera découvrir le talent
Berenice Abbott une des assistantes de Man Ray |
Assistante
de Man Ray, elle repartira en Amérique après avoir acheté elle aussi des milliers
de tirages d’Atget et avec une folle envie de le faire découvrir, ce qui fut
son leit motiv pendant une grande partie de sa vie
Eugène Atget est célèbre pour ses photographies
documentaires sur le Paris de la fin du 19e et du début du 20e siècle. Le
photographe prenait en photo les rues de Paris, les jardins, les anciennes
boutiques et les artisans parisiens. Photos qui allaient devenir de précieux
documents historiques. Vers 1897-1898, à l’époque où est créée la Commission du
vieux Paris, Eugène Atget a photographié les anciens quartiers de Paris appelés
à disparaître. Le musée Carnavalet et la Bibliothèque nationale vont devenir
ses principaux clients jusqu’à la fin de sa vie.
Eugène Atget Série Artistique et pittoresque |
La
dernière rétrospective « Atget » à la Bibliothèque nationale de
France date de 2007, mais, auparavant, le musée Carnavalet avait déjà honoré le
photographe en 1982, en 1984, en 1992 et en 1999. On aurait pu croire le sujet
clos, mais Carnavalet persiste et signe, fort de sa fabuleuse collection de
photographies d'Atget - plus de 9 500 tirages - et d'un prêt exceptionnel de la
George Eastman House à Rochester (État de New York). Cette dernière a en effet
accepté de laisser voyager l'album personnel de Man Ray, constitué d'un choix
de quarante-trois images que l'artiste américain a collectionnées durant les
années 1920.
Marchand ambulant Place Saint Médard Paris Ve 1899 |
PARIS ville
miroir, l’objet rêvé des surréalistes
Atget a photographié les
quartiers de Paris, non dénaturés par le travail d’Haussmann, c’est le Paris
des petites rues, des petits métiers, des vitrines mais un travail exhaustif
qu’il a entrepris pour – au départ -aider les peintres qui avaient besoin de
« documentation »
Eugène Atget Série "Vitrines" Magasin Avenue des GOBELINS 1925 |
Là où le regard d’Atget peut
croiser le surréalisme c’est dans cette vision qu’il choisit : ce parti
pris d’un Paris authentique,( pas celui des grands axes haussmanniens trop
« propres »)mais celui d’un petit peuple de Paris ( pas celui de la
bourgeoisie et encore moins de l’aristocratie) des vitrines de magasins , et
justement dans ces vitrines il se passe des choses intéressantes artistiquement
parlant : comme des reflets particuliers, comme des évocations, des
visions inattendues
Eugène Atget Bd de Strasbourg Corsets 1912 |
Car l’époque où Atget commence à prendre ces
photographies correspond précisément à celle où les surréalistes s’intéressent
aux reflets. C’est en avril 1925 que La Révolution surréaliste publie sur sa
couverture la photographie de Man Ray représentant une vitrine à Saint-Sulpice
sur laquelle vient se réfléchir l’image du bâtiment lui faisant face. C’est au
même moment que Man Ray rend visite à Atget pour lui acheter quelques images
Eugène Atget Magasin Avenue des Gobelins 1925 |
Ce goût pour Atget «le»
photographe de Paris mais un Paris, très 19ème siècle, de Man Ray
s’explique par cet amour pour Paris dans l’absolu, mais aussi pour l’idée que
les américains pouvaient se faire de Paris, d’une projection sub consciente, et
dans le choix de Man Ray se trouve aussi la vision très « sure » qui
a su apprécier un talent ignoré toute sa vie durant car Atget n’eût pas la
reconnaissance qu’il méritait
Regards croisés entre
plusieurs artistes qui collectionnèrent Atget dont l’un d’entre eux « DERAIN »**
donna lieu à une vente aux enchères récentes, regards différents sur un Paris
choisi, mis en lumière, comme objectivé de la même manière qu’un portrait de la
Jet Set ou qu’un objet au hasard, symbole de leur révolutions intimes et de
leur volonté de basculement vers un horizon de modernité
Cour, 7 rue de Valence 1922 |
Man
RAY quitte Paris en 1940 et part pour Hollywood, il reviendra en France en 1951
*Vogue
a fait travailler Man Ray de 1924 à 1930, sous la direction de Lucien Vogel et Harper’s
Bazaar de 1935 à 1944, sous la direction artistique d’Alexey Brodovitch
**Lire l’article paru dans les Echos : Eugène Atget : un morceau d’histoire de l’art moderne aux enchères Le 10 novembre Christie’s disperse à Paris un ensemble important de photos d’Eugène Atget qui appartenait au peintre André Derain
https://www.lesechos.fr/2016/09/eugene-atget-un-morceau-dhistoire-de-lart-moderne-aux-encheres-219354
***C’est
à soixante dix ans passés qu’il reçoit la médaille d’or à la Biennale de
photographie de VENISE, en 1961 puis l’année suivante un choix de ses
photographies est exposé à la Bibliothèque nationale de PARIS. En 1966 eut lieu
une grande rétrospective de l’ensemble de sa carrière à LOS ANGELES. En 1967 le
jury du Festival des Arts de Philadelphie (sa ville natale) lui décerne une récompense
officielle pour son œuvre et enfin en il participe à l’exposition phare
organisé au Musée d’Art Moderne de NEW YORK : Dada, le Surréalisme et leur héritage.
Au
moment de la publication de ses mémoires : Autoportrait, coïncident deux
hommages : l’une au Musée d’Art de la Princeton University et l’autre à
New York
A
quatre vingt six ans, il fut décoré de l’ordre artistique du Mérite par le
gouvernement français, peu avant de mourir et d’être enterré au cimetière de
Montparnasse
Hommage à Berenice Abbott Photo Nathalie Molho©
|
#searchmyhomeinparis
Saturday, February 29, 2020
Assemblages : une nouvelle adresse au coeur du Marais !
ASSEMBLAGES BAR A VIN 7 RUE DE BIRAGUE 75004 |
Au cœur du Marais, derrière le Pavillon du Roi, se trouve une nouvelle adresse étonnante : "Assemblages" un bar à vin, doublé d'un atelier d'ébéniste : la double passion d'Eric Wilmot, qui réunit en un seul lieu rue de Birague, à quelques pas de la PLACE DES VOSGES, ses deux activités :
l'ébénisterie et le vin !
Un bar à vin accueillant une sélection de vins issus de vignobles français," pour plaire
aux clients étrangers" et en coulisse derrière une verrière, l'atelier d'ébénisterie qui lui permet de travailler sur ses créations, de tables, chaises ou bibliothèques !
"Le vigneron assemble les cépages, comme l'ébéniste assemble les pièces de bois"
Ses valeurs : hédonisme, partage, convivialité !
Vivre ses passions et les partager : voila la motivation d'Eric Wilmot, le lieu à l'élégance néo baroque permet de découvrir un mobilier qui change régulièrement : normal tout est à vendre ! Si on "craque" sur une pièce on peut passer commande : les fashionistas adorent l'innovation d'un show- room où dégustation rime avec création.
On peut y déguster des vins et des assiettes mais aussi y bruncher le dimanche
Ouvert du mardi au vendredi à partir de 18h, le samedi à partir de 12h et le dimanche de 12h à 18h
ASSEMBLAGES 7, rue Birague 75004 Paris
www.assemblages-paris.com
Tel :09 52 58 61 12
Pour vous aider à trouver votre appartement dans le Marais cliquer ici
Sunday, January 19, 2020
RENZO PIANO l’architecte humaniste : une Star mondiale au Pavillon de l’Arsenal
RENZO PIANO, l’art de bâtir :
Le jeune Renzo Piano, né à Gênes n’a que 33 ans lorsqu’il gagne,
en 1971 avec Richard Rogers, le concours pour le Centre Georges Pompidou :
le musée Beaubourg,(construit sur un ancien emplacement de parking ) une
victoire qui a changé sa vie !
RENZO PIANO SUR LES CHANTIERS DE SON PERE |
Très jeune, il allait déjà sur les chantiers conduits par son
père observer, et ressentir l’énergie des équipes, et l’émotion de ces savoirs
faire multiples, nécessaires aux grands travaux et l’inspiration qui le conduira
toute sa vie à travers le monde sur les plus grands chantiers : de l’aéroport
Off shore d’Osaka, aux plus grands musées ( parmi eux le Whitney Museum), de salles de concert ( Rome ) à des tours à NY ou Londres,
du Tribunal de Grande Instance à Paris ( affiche) à la reconstruction du pont
de Gênes, parmi des centaines d’autres ….
THE SHARD A LONDRES Construit en 2012, il est le plus haut gratte-ciel d’Europe à ce jour.
dr-rpbw/stefano goldberg/publifoto-ed lederman-chris martin
|
Persuadé que l’architecture représente le changement,
il nous explique comment petits ou grands projets ont conduit ce subtil fil rouge
de sa glorieuse carrière, toujours tendu par une émotion puissante, il nous
dévoile aimer la « lumière » mais aussi aimer « l’eau » qui
embellit tout.
Le nouvel édifice du Whitney Museum, à New York (2015) dr-rpbw/stefano goldberg/publifoto-ed lederman-chris martin |
Son besoin constant d’échange avec ses « partners », ses équipes et ses clients, comme un jeu de « ping-pong » le rend vivant et sensible
à tous les univers, à la nature, aux talents, à l’humain.
Renzo Piano évoquant le 1er concours remporté pour le centre Georges Pompidou
|
Des paris parfois risqués
C'est pourquoi, au sommet de son art, il décide en 1990 de se lancer dans une aventure inhabituelle, risquée et attirante : construire loin de son univers culturel, en Océanie.
Renzo Piano se rend sur les lieux, s'associe avec l'anthropologue Alban Bensa qui le guide sur "le chemin Kanak" et remporte le concours. Le Centre Culturel Tjibaou est le fruit d'une longue réflexion politique, architecturale et ethnologique.
Le CENTRE CULTUREL TJIBAOU A NOUMEA NOUVELLE CALEDONIE |
Un processus de création collectif
Qu'il soit question de l'inscription dans la ville (la tour The Shard, à Londres), d'une architecture prestigieuse déjà existante ( l'agrandissement de la chapelle Notre Dame du Haut à Ronchamp, signée Le Corbusier,) ou des matériaux utilisés ( la terre pour la construction d'un hôpital en Ouganda ) chacun de ses édifices est le fruit d'une exploration intellectuelle et technique
"Je suis un bâtisseur d'émotions"
A 82 ans, l'architecte francophile, lauréat du Prix Pritzker 1998 ( équivalent du prix Nobel dans sa discipline, fournille de projets partout dans le monde, et fascine toutes les générations.
Dans la salle archicomble du Pavillon de l’Arsenal, Il nous
dira de NY que c’est une ville « photosensible » tantôt rose au coucher
du soleil tantôt bleue à la tombée de la nuit, mais aussi que planter 100
milliards d’arbres peut changer le cours du monde et encore s’interroger sur le
« beau »
A la recherche du beau toute sa vie, il nous confiera dans
une conclusion quasi philosophique que le beau ne l’est que si la chose est « bonne »
également (de l’ordre de l’invisible) , donc en architecture : bien
pensée, bien construite, harmonieuse, cette quête permanente est-elle celle qui
a conduit sa vie ? Certainement car donner du sens ne peut qu’être le but
ultime recherché pour ce génie vivant, un des maîtres de l’architecture
contemporaine
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Sunday, December 22, 2019
Evolution du marché Immobilier parisien, quelle tendance pour 2020 ?
La chambre des notaires nous permet de découvrir les
tendances ( C/f son communiqué de presse du 19 décembre 2019 ) et souligne une :
Conjoncture immobilière francilienne en octobre 2019 :
Activité encore soutenue avec des hausses de prix qui se prolongent
Des évolutions de prix dans la continuité des mois
précédents, avec des hausses un peu plus rapides attendues en début d’année
prochaine *
A Paris, le prix au
m² des appartements anciens a atteint 10 170 € en octobre 2019, avec une
hausse de 2,4% en 3 mois et de 6,6% en un an. D’après les résultats
statistiques les prix issus des avant-contrats, le prix au m²
devrait atteindre 10 380 € en février 2020 à Paris, avec une très légère
accélération de la hausse annuelle des prix (7,3%). Ce mouvement semble se
généraliser.
Sur la période allant d’aout à d’octobre 2018 en comparaison
avec 2019 le volume des ventes a diminué de 9% à PARIS, sur les appartements
anciens :
Ci-dessous l’exemple de l’évolution des prix dans le IV e arrondissement sur un et 5 ans sur 3 différents secteurs du 4e
D’après le site Meilleurs Agents : Si le prix du mètre carré dans le 4ème arrondissement de Paris est estimé à
13 218 € en moyenne, il peut varier entre 9 494 € et 20 383 € en
fonction des quartiers.
Ajouter LES ENFANTS ROUGES 17 PLACE DES VOSGES |
Et dans le 3ème , si le prix du mètre carré dans le 3ème arrondissement de Paris est estimé à 12 342 € en moyenne, il peut valoir entre 8 766 € et 17 686 € selon les zones.
Le marché est très dynamique porté par une forte demande
dans ces quartiers magiques de la Rive Droite ( entre autres ) et par des taux
historiquement bas
Le courtier CAFPI précise que l’année 2019 est
une nouvelle fois exceptionnelle pour le marché immobilier. « Le nombre de
transactions dans l’ancien s’installe au-delà du seuil du million de ventes »
( donnée correspondante à tout le territoire français )
Un marché en bonne santé porté par
des primo-accédants toujours plus nombreux
Malgré une hausse incessante des prix de
l’immobilier, des taux exceptionnels de cette année et plus particulièrement du
3e trimestre 2019, auront rendu l’accession à la propriété plus facile, et ce,
même pour les profils les plus fragiles. « Les trois baisses en 2019 par la
FED de ses taux directeurs ainsi que la réactivation par la BCE de son
programme de rachats de dettes nous laissent penser que les taux de crédits
immobiliers en France resteront très bas, au moins jusqu’à la fin du 1er
semestre 2020 » explique Philippe Taboret.
La dynamique est louable, car l’accession à la propriété est une belle opportunité pour se constituer un patrimoine et les banques n’ont rien à craindre lorsqu’elles prêtent, la France présentant l’un des taux de défaut les plus faibles d’Europe. Autant d’éléments de nature à rassurer les particuliers et les professionnels.
La dynamique est louable, car l’accession à la propriété est une belle opportunité pour se constituer un patrimoine et les banques n’ont rien à craindre lorsqu’elles prêtent, la France présentant l’un des taux de défaut les plus faibles d’Europe. Autant d’éléments de nature à rassurer les particuliers et les professionnels.
L'année 2020 s'annonce donc favorable à tout projet immobilier....
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